Les @mers du CESM


Les @mers du CESM - 19 avril 1944 :

Le cuirassé Richelieu participe au bombardement de Sabang, base japonaise en Indonésie. Le navire français, ayant rejoint l’Eastern Fleet commandée par l’amiral britannique Somerville, prendra part à trois autres opérations visant des bases navales ennemies. Après 52 mois passés en mer, le bâtiment rentre à Toulon le 1er octobre 1944. À nouveau déployé en Asie du Sud-Est l’année suivante, le bâtiment assistera à la capitulation du Japon dans la rade de Singapour le 23 septembre 1945.





30 janvier 2020

Marine nationale : doublement des équipages des FREMM (2018 – 2025)

© Wikipédia. La frégate Auvergne (2018) opérant avec le Carrier Strike Group du CVN-68 USS Nimitz (1975) dans le golfe Persique, le 19 septembre 2017.
     La « politique RH » de la Marine nationale a pris ces dernières années une importance cruciale et de niveau stratégique, confrontée elle aussi au double défis du recrutement et de la fidélisation des marins. Le doublement des équipages est la mesure apparue comme la plus pertinente, face au renforcement des équipages, et certainement la plus rapidement accessible. Le cas des FREMM est symptomatiques de ces évolutions.

29 janvier 2020

Marine nationale : achèvement du programme FREMM (2020 - 2023)

© Marine nationale. 28 janvier 2020.
     Le chef d'état-major de la Marine nationale, l'Amiral ChristophePrazuck, visitait le chantier de la FRÉgate Multi-Missions (FREMM) Alsace – première du nom (?), hormis le fameux projet de cuirassé type Richelieu de « classe Alsace » de 45 000 tW - et s'enquérait de son avancement auprès de son équipage. De ses propres déclarations, il était possible d'apprendre que l'Alsace « rejoindra la flotte en 2022 ». Il en découle les dates manquantes au calendrier du programme FREMM qui devrait donc être clôturé l'année de la réception de la frégate Amiral Ronarc'h, mise sur cale le 24 octobre 2019 : 2023.

24 janvier 2020

Marinha do Brasil : l'avant-projet SN-10 Álvaro Alberto ?

© Marinha do Brasil.
     Le contrat signé en septembre 2008, entre Paris et Brasilia, le 23 décembre 2008, portait notamment la construction au Brésil au sein d'un nouveau chantier naval de quatre Scorpène 2000 (devenus S-BR (Scorpène Brasil) mais également d'une cinquième coque : le SN-BR (Submarino NuclearBRasil). Toute la chaufferie nucléaire est à la charge de la partie brésilienne qui entretient un programme en ce sens depuis le projet stratégique initié en 1979. Deux dessins d'artiste de l'avant-projet ou deux avant-projets différents seraient visibles. Le deuxième dessin n'apparaît plus que sur un seul site, français, depuis sa disparition d'autres sources ces derniers mois.

Koninklijke Marine : quatre sous-marins de la variante B

© Ministerie van Defensie.
     Jaime Karremann (« Volgende fase aanbesteding onderzeeboten is knock-out ronde », Marine Schepen, 14 janvier 2020) retranscrivait une grande partie de la teneur des échanges entre l'équipe du programme de remplacement des sous-marins de la classe Walrus et la chambre basse du parlement hollandais le mardi 14 janvier 2020. Les parlementaires bénéficiaient ce même-jour du briefing technique initialement fait au secrétaire d'État à la Défense. C'est à cette occasion qu'il a été possible d'apprendre l'abandon de la variante A au profit de la variante C du projet. De possibles conséquences quant à l'appel d'offres se dessinent.

Marynarka Wojenna : acquisition des Södermanland

© @Adalbertus80. 23 janvier 2020.
     L'apparition d'une diapositive d'une présentation faite manifestement par la Marynarka Wojenna (Marine polonaise) permet d'apprécier le rééchelonnement du plan naval de Varsovie. Les sous-marins de la classe Södermanland devraient rejoindre la Pologne d'ici à 2023 ou 2024 (la « vignette » est le cliché du HMS Södermanland versé à Wikipédia et utilisé par moi dans un autre papier publié le 29 novembre 2019). Le programme Orka devant assurer la succession des précédents sous-marins polonais permettra l'admission au service actif de nouveaux bateaux entre 2030 et 2035.

22 janvier 2020

Marine nationale : relèvement de la trame frégates lors de la clause de « revoyure » en 2021 ?


     Le général d'armée François Lecointre, Chef d'État-Major des Armées (CEMA), s'est exprimé à deux reprises devant l'Assemblée nationale et une fois devant le Sénat à l'occasion des discussions budgétaires liées au vote de la loi de finances 2020. Le CEMA a de toute évidence transmis aux parlementaires un message – reconstruire une « armée de guerre » - dont le destinataire ne peut être que le gouvernement et, in fine, le Président de la République. Cela se traduirait par un relèvement des formats des armées dont celui de la trame frégates pour la Marine nationale.

21 janvier 2020

MCMM (MHC + SLAMF) : BBPD-NG, abandon ?

© Marine nationale. Le BBPD Styx lors de la destruction de 40 munitions historiques (21 septembre 2018).

 
     La Loi de Programmation Militaire (LPM) 2019 – 2025 déclame que le programme Système de Lutte Anti-Mines Marines Futur (SLAMF) engagera la succession des quatre Bâtiments-Bases des Plongeurs Démineurs (BBPD) par une nouvelle génération de cinq bâtiments afin de donner un successeur au Bâtiment d'Expérimentation de Guerre des Mines (BEGM) Thétis. Les BBPD-NG sont pourtant débordés sur leur droite par les nouvelles Vedettes de Soutien à la Plongée (VSP). Leur utilité opérationnelle primaire réside dans leur faculté à projeter longtemps et loin un détachement d'un Groupement de Plongeurs Démineurs (GDP), une faculté qu'ils ne sont plus les seuls à détenir.

MCMM (MHC + SLAMF) : Force de guerre des mines, effectifs et SLAMF

© Naval group.

 
     La Force de Guerre des Mines (FGM) est aujourd'hui diluée au sein de la Force d'Action Navale (FAN). Les effectifs répartis entre les structures de commandement, les services, les plongeurs démineurs et les équipages des bâtiments spécialisés dans la guerre des mines seront probablement bouleversés par les nouvelles structures de forces à mettre en place dans la foulée des livraisons des systèmes et des bâtiments spécialisés au titre du programme Système de Lutte Anti-Mines Marines Futur (SLAMF). Depuis l'extérieur, un volant de manœuvre d'environ 400 marins paraît se dégager.