Les @mers du CESM


Les @mers du CESM - 19 avril 1944 :

Le cuirassé Richelieu participe au bombardement de Sabang, base japonaise en Indonésie. Le navire français, ayant rejoint l’Eastern Fleet commandée par l’amiral britannique Somerville, prendra part à trois autres opérations visant des bases navales ennemies. Après 52 mois passés en mer, le bâtiment rentre à Toulon le 1er octobre 1944. À nouveau déployé en Asie du Sud-Est l’année suivante, le bâtiment assistera à la capitulation du Japon dans la rade de Singapour le 23 septembre 1945.





01 avril 2020

SARS-Cov-2 : opération maritime européenne aux Antilles ?

© Marine nationale. Le BCR Somme pendant l'exercice Grand African NEMO 2019.
     Un groupe amphibie européen de 95 200 tonnes serait en cours de constitution afin de renforcer les systèmes hospitaliers soutenant 1,62 millions de citoyens européens. Sur ordre de leurs gouvernements respectifs, la Koninklijke Marine devrait envoyer le Zr. Ms. Karel Doorman, la Royal Fleet Auxiliary le RFA Argus et la Marine nationale les PHA Dixmude et BCR Somme. L'étroite proximité géographique de la majeure partie des territoires des trois États européens dans la mer des Antilles a manifestement justifié de coordonner les efforts. Une opération maritime est en gestation et il y a tout lieu de se demander si elle se doublera du recours à l'EATC.

28 mars 2020

ESNA : impacts SARS-Cov-2

© Naval group. Arrivée de La Perle pour l'ultime IPER d'un SNA de classe Rubis, novembre 2019.
    
     La crise sanitaire n'est pas sans effet quant à l’activité de l'Escadrille des Sous-marins Nucléaires d'Attaque (ESNA) de la Force Océanique Stratégique (FOSt). Il en ressort pour les Sous-marins Nucléaires d'Attaque (SNA) que l'Indisponibilité Périodique pour Entretien et Réparation (IPER) du Perle est à l'arrêt depuis le 19 mars tandis que l'Indisponibilité pour Entretien (IE) du Rubis n'a pas débuté (Pierre-Louis Pagès, L'entretien des sous-marins nucléaires d'attaque est aussi à l'arrêt, Nice Matin, 26 mars 2020). Et il s'agirait de comprendre que le programme des essais à la mer du Suffren (2021 - 2054 ?) n’a pas débuté.

27 mars 2020

Mission Foch : tenir le rang de la France

© Marine nationale.
     L'exécution de la mission Foch, emmenée par le porte-avions Charles de Gaulle, ne peut que s'adapter à la pandémie mondiale du virus SARS Cov-2. Certains s'interrogent sur la pertinence de maintenir la mission. Outre le fait que le chef d'état-major de la Marine nationale, l'Amiral Christophe Prazuck, s'est exprimé pour affirmer que les missions continuent et que deux postures opérationnelles majeures seront maintenues - la dissuasion nucléaire et les opérations extérieures -, il s'agit de vérifier que, oui, la mission Foch participe à double titre à la dissuasion nucléaire de la France et manifeste la capacité du pays à durer à la mer dans toutes les circonstances.

26 mars 2020

Opération Résilience : entière mobilisation du groupe amphibie


Le Président de la République, M. Emmanuel Macron, a déclaré lors de son déplacement à l'Élément Militaire de Réanimation (EMR), armé par le Service de Santé des Armées et le Régiment MEDical (RMED) de l'Armée de Terre, que sur proposition de la ministre des Armées, Mme Florence Parly, et du Chef d'État-Marjor des Armées (CEMA), le général d'armée François Lecointre, qu'il avait décidé de lancer l'opération Résilience au profit du théâtre national. L'entièreté du groupe amphibie est engagée.

21 mars 2020

COVID-19 : rotation du PHA Tonnerre au profit de la Corse

© Marine nationale.

     Le Président de la République, M. Emmanuel Macron, a demandé le déploiement du Tonnerre afin d’évacuer des patients d’hôpitaux corses pour les transférer avec toute l’assistance médicale requise dans des hôpitaux du continent et ce afin d’éviter la saturation des structures hospitalières de l’île de Beauté tandis que le pic de l’épidémie COVID-19 se profile pour le début ou le milieu du mois d’avril.

16 mars 2020

« Nous sommes en guerre »


« Nous sommes en guerre » : la déclaration est solennelle, au cours de l'Adresse aux Français. Martelée cinq fois, encore : nous sommes en guerre, nous sommes en guerre, nous sommes en guerre, nous sommes en guerre, nous sommes en guerre. La mobilisation générale est décrétée. L'Union sacrée est réclamée. C'est une guerre totale.

24 février 2020

SNA-NG : combien de MdCN ?

© MBDA. Tir de développement dy MdCN en sa version à changement de milieu, 8 juin 2011.

     

     Le probable tir de synthèse d'un Missile de Croisière Naval (MdCN) à bord du Suffren au deuxième semestre 2020 ajoutera aux six Aquitaine, les six Suffren au nombre des plate-formes navales françaises aptes à mettre en œuvre des missiles de croisière. Et ce, dans l'attente du résultat de la réflexion menée depuis 2019 quant à l'ajout de la même capacité à bord des cinq FDI. Le volume maximum de la salve de MdCN d'une frégate est déterminée par le nombre et le type de ses lanceurs. La souplesse de panachage est bien plus large à bord d'un Barracuda. D'où la question : combien ?

23 février 2020

Marine nationale : tir de synthèse du MdCN à bord du Suffren en 2020 ?

© MBDA - Daniel Lutanie (2014). Le Missile de Croisière Naval (MdCN).
     Pour achever les expérimentations et essais du programme Missile de Croisière Naval (1998 – 2020) il ne manque plus qu'un tir de synthèse de la version à changement de milieu de cette munition, celle à lancement vertical ayant été déclarée opérationelle dès 2014. Selon Hervé Guillou « nous sommes pile sur le trait du calendrier » du Suffren tel qu'il avait été énoncé en décembre 2017. Et le 9 juillet 2019 il avait été annoncé des « tirs de synthèses » de « missiles » au profit du programme Barracuda. Le Suffren va-t-il tirer le MdCN dès cette année ?

22 février 2020

Marine nationale : du SCALP-Naval au MdCN (1998 - 2020)

© MBDA.
     L'acquisition par la Marine nationale d'une capacité de frappe dans la profondeur depuis des plate-formes navales (bâtiments de surface et sous-marins) procédait d'une acculturation à l'opération Tempête du désert (17 janvier - 28 février 1991). La production d'un effort en faveur de programmes de missiles anti-navires supersoniques (1976 – 2000) retardait le lancement d'un programme de missiles de croisière pour la Marine, hormis le groupe aérien embarqué. C'était finalement à partir de 1998 que la navalisation du SCALP-EG/Storm Shadow fut demandée. Développée en deux versions à lancement vertical et à changement de milieu, la première version du MdCN a été déclarée opérationnelle en 2014.

21 février 2020

Marine nationale : début prochain des essais à la mer du Suffren


     Hervé Guillou, Président Directeur Général (PDG) de la société Naval group, donnait une conférence de presse au siège de l'industriel à Paris. À la question de savoir si le Sous-marin Nucléaire d'Attaque (SNA) Suffren (programme Barracuda) serait livré en temps et en heure, il a non seulement répondu que « nous sommes pile sur le trait du calendrier » mais aussi dévoilé que le Suffren va partir à la mer « je ne devrais pas dire dans quelques semaines mais dans quelques jours. » C'est parti pour le programme des essais en mer !

Marine nationale : livraison du 1er lot de torpilles lourdes F21

© Naval group.
     Hervé Guillou, Président Directeur Général (PDG) de la société Naval group, donnait une conférence de presse au siège de l'industriel à Paris. Faisant, notamment, le bilan de l'année 2019, Hervé Guillou dévoilait qu'un premier lot de torpilles F21 a été livré et accepté par la Marine nationale à la fin du mois de novembre 2019 et que d'autres suivront au cours des prochains mois, des prochaines années. La Marinha do Brasil a été livré sur la même période également d'un premier lot.

20 février 2020

Barracuda : système de lancement vertical ?

© Inconnu. Ouverture des portes de deux des tubes lance-missiles du SNLE Le Terrible.
     L'intégration d'un système de lancement vertical à bord des Sous-marins Nucléaires d'Attaque (SNA) de la classe Suffren ne serait souhaitable qu'en raison d'une raison stratégique impérieuse obligeant à accroître fortement le nombre de silos à bord des plateformes sous-marines. Seuls les Barracuda n°5 et 6 pourraient, éventuellement, être modifiés sur cale tandis que seuls des arrêts techniques majeurs avancés avant ou à l'échéance des dix ans pour les n°1 à 4 donneraient la latitude pour accomplir les travaux considérés. L'acquisition de la capacité exigerait probablement plus ou moins 1000 millions d'euros.

19 février 2020

Bhartiya Nausena : SMX 3.0 avec système de lancement vertical pour le programme P75i

© Naval group.
     Le site polonais d'informations navales et du secteur de l'énergie Portal Stoczniowy (« Francja proponuje Indiom nowy typ okrętu podwodnego », 19 février 2020) affirme que le SMX 3.0 proposé par Naval group pour le programme P75i de la Bhartiya Nausena (Marine indienne) intègre un système de lancement vertical percé à huit silos et la nouvelle pile à combustible, c'est-à-dire la Fuel Cell de seconde génération (FC-2G).

14 février 2020

Ελληνικό Πολεμικό Ναυτικό : configuration finale de la FDI ?

© Ambassade de France en Grèce - Kostas MPEKA. 13 février 2020.
     L'ambassade de France en Grèce diffusait ce 14 féverier 2020 les clichés de la soirée du 13 février donnait en l'honneur de la signature d'accords entre Naval group, MBDA, Thales, le GICAN avec des industriels grecs et le SEKPY. La maquette présentée à la soirée paraît figurer la configuration finale des Frégates de Défense et d'Intervention (FDI) destinées à la Marine nationale (5) et à la Marine de guerre hellénique (2). Cela tendrait à faire accroire l'idée que si le contrat portant acquisition des FDI n°1 et 2 grecques n'a pas été signé, tous les signaux sont verts. Reste à observer si cette coopération industrielle augure de l'acquisition des FDI n°3 et 4 que la Grèce paraît toujours désirer.