Les @mers du CESM


Les @mers du CESM - 19 avril 1944 :

Le cuirassé Richelieu participe au bombardement de Sabang, base japonaise en Indonésie. Le navire français, ayant rejoint l’Eastern Fleet commandée par l’amiral britannique Somerville, prendra part à trois autres opérations visant des bases navales ennemies. Après 52 mois passés en mer, le bâtiment rentre à Toulon le 1er octobre 1944. À nouveau déployé en Asie du Sud-Est l’année suivante, le bâtiment assistera à la capitulation du Japon dans la rade de Singapour le 23 septembre 1945.





24 février 2020

SNA-NG : combien de MdCN ?

© MBDA. Tir de développement dy MdCN en sa version à changement de milieu, 8 juin 2011.

     

     Le probable tir de synthèse d'un Missile de Croisière Naval (MdCN) à bord du Suffren au deuxième semestre 2020 ajoutera aux six Aquitaine, les six Suffren au nombre des plate-formes navales françaises aptes à mettre en œuvre des missiles de croisière. Et ce, dans l'attente du résultat de la réflexion menée depuis 2019 quant à l'ajout de la même capacité à bord des cinq FDI. Le volume maximum de la salve de MdCN d'une frégate est déterminée par le nombre et le type de ses lanceurs. La souplesse de panachage est bien plus large à bord d'un Barracuda. D'où la question : combien ?

  La DGA notifiait le 29 décembre 2006 un contrat 910 millions d'euros à MBDA (1200 millions d'euros aux conditions économiques de 2017 ou encore 1245 millions en données corrigées de l'inflation (2019) pour le développement et la production de 50 MdCN auxquels s'ajoutait une deuxième commande pour 150 MdCN supplémentaires en 2009.

Les 200 MdCN se répartissent entre 150 en version à lancement vertical et 50 en version à changement de milieu. Un premier lot de la version destinée aux frégates fut livré en février 2017, un deuxième lot a suivi en 2018 et les livraisons se continuent très probablement depuis. Le premier lot la version à changement de milieu aurait été livré en 2019.

     Le système de lancement vertical autour des SYLVER (SYstème de Lancement VERtical) par sa conception rigide les munitions pouvant être ensilotées. Le SYLVER A70 était mis à l'étude pour recevoir le SCALP « navalisé » devenu, depuis 2001, le MdCN dont le silo épouse parfaitement le corps cylindrique. Les ASTER 15 et 30 avec leurs quatre gouvernes obligeaient à un silo à « base carrée ».

Il en ressort que seules les frégates de la classe Aquitaine, moins les Alsace (2022) et Lorraine (2023), sont pourvues de SYLVER A70 (2 x 8), ce qui leur confère une salve maximale de 16 MdCN. La réflexion initiée en 2019 quant à l'ajout d'une capacité MdCN à bord des FDI profiterait de la future commande grecque pour deux frégates du même type et la définition commune d'une même version, à quelques différences mineures près. Les FDI françaises et grecques recevraient chacune un SYLVER A70 qui s'ajouterait à trois SYLVER A50.

Les 150 MdCN en version à lancement vertical sont suffisants pour équiper six Aquitaine (6 x 16 = 96), voire cinq Amiral Ronarc'h (5 x 8 = 40). Il resterait un volant de gestion de 14 missiles, plus important encore en tenant compte des arrêts techniques majeurs d'une fraction des frégates.

     Les sous-marins de la classe Suffren bénéficient d'une augmentation de la dotation en armes tactiques : vingt sur racks avec la possibilité d'en ajouter quatre « aux tubes » contre quatorze, en tout et pour tout, sur les Rubis. Ces 24 armes peuvent être panachées entre torpilles lourdes F21, missiles anti-navires à changement de milieu SM39 Block 2 Exocet et MdCN, sans oublier, éventuellement, mines et tracteurs sous-marins.

Le « système de lancement horizontal » par l'entremise des tubes lance-torpilles (4 x 533) offre une liberté totale dans le choix des armes tactiques car le « lanceur » est, ici, universel. Les deux limites sont, comme à bord des frégates, le nombre maximum d'armes pouvant être embarquées, soit 24 (20 + 4). Mais, à la différence d'avec le système de lancement vertical, la salve est strictement dimensionnée par le nombre de lanceurs, donc par les tubes lance-torpilles, qui ne sont au nombre que de quatre.

Le volume de la salve est donc d'ores et déjà arrêté car il ne peut excéder le nombre de tubes lance-torpilles, c'est-à-dire 4 MdCN à chaque salve. Et il convient de se demander si les conditions de lancement par les tubes lance-torpilles permettent un tir simultané des quatre tubes lance-torpilles et dans des délais compatibles avec l'homogénéité de la salve afin que les munitions n'arrivent pas en file indienne sur les objectifs.

Ce qui amène à une remarque : le système de navigation du MdCN est conçu de telle manière que la munition puisse suivre une route pré-programmée selon un certain nombre de points. Est-il concevable que le sous-marin nucléaire d'attaque soit en mesure de tirer quatre puis encore quatre MdCN : les quatre premiers faisant un hippodrome dans l'attente de la mise en l'air des quatre suivants. Entre la cadence de tir des tubes lance-torpilles, la discrétion nécessaire au tir, le nombre de MdCN pouvant être contrôlés, voire la distance à laquelle se placer vis-à-vis de la cible ou des cibles, cela permettrait peut être de faire sauter le verrou de la salve à quatre MdCN.

Les 50 MdCN en version à changement de milieu et donc destinés aux Suffren permettraient l'entreposage à bord de chacun des sous-marins nucléaires d'attaques de 8 MdCN. Le volant de gestion ne serait que de deux munitions. Et c'est, encore une fois, sans compter celles débarquées car en raison d’une IE ou d'une IPER.

     La répartition arithmétique ne saurait convaincre puisque, comme dit précédemment (cf. Supra) : rien n'oblige à embarque un nombre fixe de MdCN, ni même à l'embarquer tout court. Il y a pourtant deux raisons, l'une stratégique, l'autre opérationnelle, qui plaident en ce sens :

La première est que l' « offre stratégique » française se matérialise par un certain nombre de postures militaires et du point de vue naval c'est, notamment, le nombre de plate-formes navales aptes à tirer des missiles de croisière. L'entreposage de MdCN à bord des bâtiments prévus pour permet une dissémination de la posture indépendamment des missions et actions prévues.

Deuxièmement, le chef d'état-major de la Marine nationale, l'Amiral Christophe Prazuck, remarquait que pour l'opération Hamilton les contraintes de planification de l'opération avaient obligé à générer les forces en quelques jours seulement, sans passer par une base navale pour reconfigurer le système de lancement vertical. Le cas des SNA ne serait pas tellement différent si en mission dans l'océan Atlantique était appelé à basculer sur un autre théâtre.

En raison des contraintes inhérentes à l'embarquement d'armes tactiques à bord d'un sous-marin nucléaire d'attaque français, c'est-à-dire au minimum au sein d'une base navale avec d'importants moyens de manutentions, le non-embarquement permanent d'une salve type de MdCN constituerait un point dur en raison de l'obligation de reconfigurer le stock d'armes tactiques en cas d'opération déclenchée en quelques jours.

Un ensemble de raisons qui plaide pour un embarquement d'un minimum de quatre MdCN et probablement plutôt de huit MdCN. Une double salve (2 x 4) ou, éventuellement, une salve doublée (1 x 8) offrirait un large éventail d'options tactiques au cours d'une opération ou pour faire perdurer la menace de la répéter. Cela laisserait 16 à 20 F21 ou SM39 Block 2 Exocet sur les racks. Il serait toujours possible d'embarquer plus de MdCN sans dégarnir les salves de F21 et SM39 Block 2 sous les seuils minimaux mais, eu égard au stock de MdCN, cela reviendrait à dégarnir des SNA au profit d'autres. Ce n'est pas impossible ponctuellement. Mais cela contrevient à la nécessaire dissémination de cette arme.

 

16 commentaires:

  1. Bonjour , il me semble qu 'il y a encore de "la place" à l 'avant de nos deux frégates horizon ,mais je ne sais pas si il a déjà été évoqué leurs possible équipement en mdcn pendant une refonte ? de plus si la marine arrivait à arracher une flotte à 18 frégates comme elle le souhaite ( merci la Turquie de motiver nos dirigeants !) ,il faudra revoir aussi l 'achat de missiles (mais aussi d' autres systèmes ,les missiles ce n 'est pas tout).

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    1. Mich,

      Bonjour, il me semble également que les Horizon ont pu être visé par la réflexion lancée en 2019 au sujet de l'augmentation du nombre de plate-formes porteuses du MdCN.

      Mais pour les "Forbin" et "Chevalier Paul", il n'est pas évident de déterminer s'il est possible d'ajouter des SYLVER A70. Il existe une réserve mais pour deux SYLVER A50. Et rien ne dit si les emplacement des SYLVER A50 peuvent être exploités pour y insérer des SYLVER A70. À noter que les zones de déploiement privilégiées des Horizon sont celles du GAn, donc la Méditerranée orientale et le Nord de l'océan Indien et le golfe Persique quand elles sont déployées seules.

      C'est un sujet délicat que le format de la trame frégates puisque le relèvement n'avait pas été concédé lors de la rédaction de la "Revue stratégique" et finalement elle serait en voie d'être accordée, semble-t-il, en 2019 et toujours sur la même proposition (3 + 2 FLF). Reste à voir si entre la clause de revoyure de la LPM et la préparation de la suivante la tendance demeure.

      Pour les missiles, il s'agirait de comprendre qu'il pourrait y avoir une décision en ce sens sous la forme d'une commande tant pour ce que demande le plan Mercator (tir d'une munition complexe tous les 30 mois) mais aussi au nom de la reconstitution des stocks.

      Bien cordialement,

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    2. Bonjour
      je n'arrive toujours pas à comprendre que le Sylver A70 soit mono fonction avec le MDCN ! Etait-il si difficile de le concevoir à 26 ou 28 pouces comme le VLS américain et de lui permettre ainsi d'embarquer des MDCN ou des Aster 30 avec un sabot adapté. Cela aurait largement simplifié les choses ! Le pire c'est qu'il ne me semble pas que des études éventuelles en ce sens soient en cours...
      Cordialement

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    3. Madame, Monsieur,

      Bonjour, ce n'est pas une question de dimensions générales des SYLVER A70 mais de forme.

      Le SYLVER A70 est conçu exclusivement autour du MdCN qui a un corps cylindrique et repose sur une "base circulaire" de par la forme donnée par ses trois gouvernes à son assise. Donc le silo du SYLVER A70 est de forme cylindrique.

      Exemple : https://www.meretmarine.com/objets/500/40973.jpg

      Les ASTER 15 et 30 sont à "base carrée" de par les formes générales de la munition, notamment l'assise qui lui est donnée par ses quatre gouvernes. Donc le silo des SYLVER A43 et A50 est de "basse carrée".

      Le problème réside dans la genèse des SYLVER. Ce n'est pas un problème d'ingéniérie mais d'expression des besoins et de leur mise en cohérence. Le SYLVER A43 a été conçu pour l'ASTER 15 et l'ASTER 30 n'était alors pas connu. Le SYLVER A50 a été conçu pour les Horizon et l'ASTER 30. Le SYLVER A70 pour les MdCN apparu en 2001. Il s'écoule plus ou moins vingt ans entre le SYLVER A43 et le SYLVER A70.

      Et par ailleurs, dans la logique de construction de la trame frégates, peu de choses, voire aucune, ne plaidait pour des lanceurs universels. Et dans l'offre américain des lanceurs Mk 41 il y a aussi trois tailles. Mais le "lenght strike" est plus polyvalent que le SYLVER A70.

      Bien cordialement,

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    4. Si ce que vous dites est vrai, en tant qu'ingénieur je suis atterré par ces choix d'architecture. Comme son nom l'indique c'est censé être un système de lancement vertical. Mais en fait le SYLVER A43 est un système spécialisé de lancement d'ASTER 15, le sylver A50 un système spécialisé de lancement d'ASTER 30, etc. On a vu que lorsque les militaires ont voulu mettre des ASTER 15 dans des SYLVER A50, ils ont été obligés de passer à la caisse ...


      Malheureusement, cela correspond à ce que j'ai vu dans la réalité. Beaucoup de managers ne savent pas anticiper le futur. Donc ils développent pour le court terme, le produit exact qui est demandé par un premier client sans se soucier le moins du monde des autres besoins et des autres clients. "On verra plus tard" "Le prochain client paiera". C'est encore amplifié dans le militaire où le client paye généralement l'intégralité des coûts de développement. Le souci de ce genre de démarche est que les choix d'architecture fait pour le court terme sont souvent incompatibles avec les besoins du long terme. Au lieu d'avoir un produit multi-usage (comme un Rafale par exemple), on se retrouve avec des versions multiples du même produit incompatibles entre elles. Cela semble bon pour la carrière des managers qui tiennent leurs objectifs plus simples et pour la société qui fait payer les clients en permanence. Mais en fait, c'est désastreux car le produit n'est en fait pas compétitif car coûteux et peu flexible.

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  2. Bonjour
    Bravo pour votre site qui est vraiment passionnant!
    J'aurai une petite question un peu hors sujet: j'ai lu quelque part qu'il était possible d'ensiloter 4 missiles Crotale NG par silo de Sylver A-50 soit 32 missiles. Le Mica-VL étant sensiblement de même taille (il me semble),cela vous parait-il possible également d'en positionner 32 par Sylver A-50?
    Merci d'avance pour votre réponse

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    1. Cher monsieur ou chère madame,

      Merci, cette appréciation me touche beaucoup !

      Je ne saurais pas dire pour les missiles CROTALE. Par contre, ce n'est pas possible pour les VL-MICA de les ensiloter par quatre car, par rapport à un ESSM, la largeur du silo est plus petite et la forme du missile, de par les gouvernes, est trop gourmande en volume pour ce faire.

      Bien navicalement,

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    2. Comme dit plus haut. Tout ceci est théorique et rien n'est en fait prévu techniquement sauf dans des prospectus commerciaux. Pour le VL-MICA, il faudrait des empennages pliants au moins, mais la voilure allongée elle n'est pas très pratique. Je ne connais pas sa largeur exacte, mais il y a peu de chance qu'elle tienne dans un demi-silo.

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  3. bonjour et merci pour votre réponse...
    Ce que je ne pige pas c'est qu'un missile cylindrique peut rentrer dans un conteneur carré adapté qui lui rentrera dans un lanceur carré. Je ne vois donc toujours pas de raison qui empêche de lancer un Sylver plus polyvalent si ce n'est bien sûr l'expression d'un besoin de la MN et des considérations financières bien compréhensibles...
    Bonne journée

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    1. Théoriquement non, mais il faut voir où sont les rails, les points de fixations, etc. Ensuite, il faut refaire les études de structure, de résistance au feu, aux chocs, aux incidents de tir, ...

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  4. Bonjour, depuis la fin de la 2ème guerre mondiale, or la guerre malouines, les engagements entre flotte de combat ont été inexistants et en conséquence les sous-marins opèrent de la mer vers la terre via l'utilisation des cruise missiles. On peut donc en déduire quel sera le rôle principal de nos futurs SNA et l'armement qu'ils emporteront majoritairement.

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    1. Cher Fusco,

      Bonjour, je crois plutôt observer le mouvement inverse et que nous sommes bien engagés dans une phase stratégique avec retour au combat en haute mer, justement. Ce qui n'a pas été si rare depuis 1945 avec des épisodes de diplomatie navale "musclés" pendant le conflit Est-Ouest (1947-1991) ou d'autres conflits, comme par exemple entre l'Inde et le Pakistan, l'Argentine et le Chili, etc.

      Bien navicalement,

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    2. Comme on connait le passé mais pas le futur, avoir du matériel militaire flexible est justement un gros avantage. Pouvoir mixer des armements torpilles, missiles anti-navire, missile de croisière et mines plus commandos est donc un des gros avantages des sous-marins. Si le besoin évolue ou pour une mission particulière, il est possible de faire varier l'armement. On a vu ci-dessus que les faiblesses techniques de SYLVER empêche malheureusement d'avoir cette flexibilité.

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    3. J'ajoute que le manque des flexibilités des SYLVER est un avantage pour un adversaire. En effet, il connaîtra à l'avance la composition de l'armement des nos frégates. Une frégate avec des SYLVER A43 pourra donc être engagé à 40 km sans risque par exemple car elle ne pourra avoir d'ASTER 30 avec 100 km de portée. Idem elle pourra compter les missiles tirés et faire de l'attrition avant de lancer sa vraie attaque, tout comme un cow-boy n'a que six coups dans son colt ...

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  5. Bonjour,
    Merci pour votre article passionnant comme toujours !

    Je me demandais pourquoi nos SNA n'embarquent qu'un si "petit" nombre de munitions comparé aux SNA Américains (les SNLE Ohio convertis en lanceurs de missiles de croisières embarquent plus d'une centaine de Tomahawk, sans compter un armement anti sous-marin et anti surface...)
    Du à des contraintes budgétaires peut-être ?

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    1. Cher Lucas,

      Bonjour, et navré de vous répondre tellement tard.

      Par une première approche, il est à remarquer que les sous-marins d'attaque (certes, à propulsion navale nucléaire) sont visées dans les livres blancs des éditions 1994, 2008 et 2013 comme devant accomplir la mission de protection des SNLE.

      Ce positionnement institutionnel ne plaide pas en faveur de certaines missions, plus gourmandes en munitions, notamment en raison de la durée des phases de transit des SNLE aux alentours des atterrages de Brest et donc des hypothèses d'emploi de ces armes tactiques.

      La doctrine de dissuasion nucléaire français ne paraît pas prévoir de situation où les SNLE souffriraient d'une succession d'engagements et il est à parier que l'engagement d'un SNLE français par des bâtiments ennemis pourraient constituer un casus belli. C'est pourquoi cela ne plaide pas non plus pour une large dotation en armes tactiques.

      Les programmes sont dimensionnés, après avoir regardé les exigences opérationnelles commandées par les missions à accomplir sur demande du Politique, en fonction du coût global de mise en œuvre. Plus d'armes tactiques, ce sont des plateformes plus volumineuses et des coûts annexes, notamment quant au nombre de ces munitions mais aussi à leur entretien, ce qui démultiplie proportionnellement le flux financier annuel pour entretenir et moderniser lesdites armes.

      Dans le cas américain, par exemple, les SSN ont un rôle à jouer pour dénier l'usage de la Mer à d'autres, notamment pour la mise en œuvre de SNLE. Ce n'est qu'un des aspects opérationnels appelant à une dotation en munitions plus large, et aussi fonction de la distance par rapport aux bases de départ (contrairement à l'exemple français) afin de pouvoir durer sur zone, avec une certaine autonomie, et pouvoir engager un certain nombre de combats avant d'avoir à quitter le théâtre. Nonobstant les hypothèses tactiques quant aux salves, etc.

      Bien navicalement,

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