© Fincantieri. Vue en coupe détaillée du Type 212A fabriqué par Fincantieri. |
La
coopération germano-italienne était renouvelée par l'accord-cadre
du 10 mars 2017. Les Type 212 CD (Common Development)
et Type 212 NFS (Near Future Submarine)
divergent mais les partenaires souhaitent maintenir et étendre le
coopération. Le Type 212 NFS accroîtra la « productivité
tactique » dans des dimensions quasi-inchangés. Les sous-marinades
allemande et italienne, par deux chemins différents, tentent
d'atteindre le format jugé nécessaire de, respectivement, 12 et 13
sous-marins. Le « cycle » Type 212A s'achèvera au milieu
des années 2020, posant la question de l'avenir de la coopération
par une hypothètique nouvelle plateforme ou son abandon au profit
d'un rapprochement franco-italien.
L'accord-cadre
signé le 10 mars 2017 entre Berlin et Rome poursuivait la
coopération entamée le 22 avril 1996. Il était décliné par
d'autres accords au sujet de la conception, la construction, la
recherche et développement, aux achats, au maintien en condition
opérationnel de nouveaux sous-marins et à l'ouverture de la
coopération à d'autres nations, avec l'ambition d'assurer aux
sous-marins du Type 212A et ses dérivés (Type 212 CD
et Type 212 NFS) de toujours détenir la supériorité dans le
combat sous-marin et de contrer efficacement les menaces asymétriques
et conventionnelles modernes.
Berlin
et Rome recherchent des synergie entre les Type 212 CD et Type
212 NFS, malgré les divergences dans le dimensionnement des deux
projets. La coopération Allemagne – Norvège est présentée comme
non-concurrente de celle liant Allemagne et Italie. Le
rapprochement des deux coopérations est recherchée, tout comme des
partenaires supplémentaires via l'OCCAR. Sachant que Rome
déclarait porter la part de l'industrie italienne dans le Type
212 NFS à environ 40 – 50% contre 15% sur les Type
212A.
« Marina
militare Linee di indirizzo strategico 2019 – 2034 »
(Orientations stratégiques de la Marina militare 2019 – 2034)
constatait un accroissement de l'activité opérationnelle des
sous-marins italiens et une extension de leur champ d'action de la
seule Méditerranée à l'Océan Indien. La somme des deux conduisait
à demander une augmentation du format de sa force sous-marine à 13
bateaux avec un minimum de 8. Le remplacement des quatre
sous-marins des classes Sauro
III (2) et
Sauro IV
(2) est visé par le programme Type 212
NFS. Mais son financement n'était pas
visé par la « legge navale »
(2014 – 2015).
Le
Programme Pluriannuel (DPP ou Documento
Programmatico Pluriennale) 2018 –
2020 demeurait suspendu au déblocage de 7200 millions d'euros depuis
juin 2018. Cela n'empêchait pas Roberta Pinotti d'accorder son « feu
vert » à la signature du contrat Type
212 NFS dès mars 2018. Les programmes
d'armement visés par ces 7200 millions furent approuvés entre les
ministères le 13 août 2019. Le 1er novembre 2019 la commission de
Défense du Sénat italien donnait son accord au financement. Les
ministères du Trésor, de la Défense et du Développement
économique donnaient le point final le 11 janvier 2020 à ce
financement dans le cadre du DPP 2019 – 2021.
L'accord
contient une enveloppe totale de 2350 millions d'euros pour les Type
212 NFS (4) dont les dépenses
s'étaleront entre 2019 et 2032 en trois phases successives :
- phase 1 : commande d'un sous-marin (mise sur cale en 2020), d'un simulateur et probable signature d'un contrat de maintien en condition opérationnelle d'une durée de 10 années (806 millions d'euros) ;
- phase 2 : commande d'un deuxième sous-marin, mise sur cale en 2021 (544 millions d'euros ?) ;
- phase 3 : commande des sous-marins n°3 et 4 (1000 millions d'euros ?).
Amélioration
de l'hydrodynamique et de la signature acoustique
L'amélioration
de l'hydrodynamisme de la coque du Type
212 NFS
bénéficiera des adoptions retenues et validées pour les Type
213
/ Type
212B,
à savoir un Propeller
Boss Cap
Fins
(PBCF) et une nouvelle forme des barres de plongée afin que l'eau
s'écoulant le long de la coque soit mise en mouvement
(« pré-tourbillonnée ») avant d'atteindre les pâles du
propulseur dans l'optique de réduire le bruit engendré par la
cavitation.
La proue du Type 212 NFS sera redessinée. Une nouvelle peinture à base de « méta-matériaux » (fluor-polymère) était développée puis testée à bord du Sciré. Les objectifs de discrétion acoustiques ambitionnent de soustraire les Type 212 NFS aux sonars multi-statiques.
La proue du Type 212 NFS sera redessinée. Une nouvelle peinture à base de « méta-matériaux » (fluor-polymère) était développée puis testée à bord du Sciré. Les objectifs de discrétion acoustiques ambitionnent de soustraire les Type 212 NFS aux sonars multi-statiques.
Et l'acier utilisé pour la la coque devrait être de facture italienne et non plus allemande, tout en visant à conserver les propriétés de celui utilisés pour les Type 212A : à savoir demeurer être amagnétique, à haute limite élastique (HY100) afin de soutenir une immersion opérationnelle comprise entre 350 et 400 mètres. Dans
le détails, de nouvelles installations de chasse d'urgence aux
ballasts sera développé, sans qu'il ne soit précisé en quoi cela
améliorera la sécurité plongée.
Allongement
de la coque
Le
Type
212A
est long de 55,9 mètres entre perpendiculaires pour 1830 tonnes de
déplacement en plongée. Les Type 212
CD auront des dimensions proches des
Type 209 PN
/ Type 214
et Type 218 SG,
avec un déplacement en plongé réputé atteindre 2400 tonnes pour
environ 70 mètres.
Les
Type 212 NFS
bénéficieront de l'allongement de la coque de 55,9 à 57,2 mètres
des Type 213
/ Type 212B allemands.
La coque du Type
212
NFS
atteindra un minimum de 57,3 mètres, soit un allongement de 1,3
mètres de la coque hydrodynamique entre perpendiculaires. Et dans le
même temps, la coque résistante (~ 40 mètres) serait allongée de
1,5 mètres grâce à la « refonte » de l'avant du
sous-marin, augmentant le volume interne de la coque résistante
d'environ 48 m3.
Le probable suppression des puits des périscopes de veille et
d'attaque en remplaçant ces derniers par des mâts optroniques
supprimera des volumes existants. Par ailleurs, le volume allouée à
la batterie est donnée pour être inchangée.
Cela
conduit à imaginer une nouvelle répartition des volumes avec un
déplacement du poste de commandement navigation opérations vers le
pont de la soute à armes tactiques où il bénéficiera d'une plus
grande largeur pouvant conduire à réduire la longueur. Les postes
d'équipage sur le pont supérieur pourraient ainsi bénéficier
d'une superficie supplémentaire. L'espace à la verticale du
schnorchel serait optimisée dans l'optique d'augmenter le volume
alloué à la pile à combustible.
Nouvelle
propulsion
La
propulsion conserverait l'emploi d'un unique moteur-diesel : le
MTU 16V396 (1427,6 CV / 1050 kW) des Type
212A ?
Recharger une batterie lithium – ion exige plus de puissance. Les
Type 212 CD adopteront
deux moteur-diesels. Le Type 212
NFS
poursuivrait avec un seul moteur-diesel, ce qui laisse le choix
entre :
- une version plus puissance du MTU 16V396 : celle des Type 209 PN / Type 214 (2692 CV / 1980 kW) ;
- retenir le MTU 12V4000 (2012 CV / 1500 kW) du Type 212 CD.
Il
serait logique que l' « encapsulage » des moteur-diesels
prévus pour les sous-marins suédois du programme A26
et aussi pour les Type 212 CD
soit également adopté par les Type
212 NFS.
Il
était attendu d'employer le moteur-électrique synchrone à aimant
permanent FR6134 ou « Permasyn » (Siemens) de 1700 kW des
Type 212A.
Rien ne s'y oppose. La coopération avec l'Allemagne et la Norvège
sera probablement demandeuse de l'adoption du FLEXible Permasyn (FLEX
PM) de Siemens présenté à l'UDT 2019. Le FLEX PM couvrira une
plage de puissance entre 1,8 et 8 MW. La puissance dans une plage est
réglée par la longueur du stator
et du rotor.
Les onduleurs associés sont intégrés dans le moteur.
Il
était aussi question de poursuivre avec la technologie de la pile à
combustible SiNavyCIS
PEM BZM 34 (Siemens)
à deux modules d'une puissance unitaire de 306 kW des Type
212A.
Les évolutions apportées à ces modules permettraient d'atteindre
la même puissance avec une diminution du volume occupée de 10 à
20%. Le volume économisé par ces évolutions serait réinvesti dans
l'augmentation de la puissance de la pile à combustible. Mais même
remarque que pour le moteur-électrique de propulsion : la
coopération autour du Type 212
CD
demandera-t-elle l'adoption de la la pile à combustible de 4e
génération (FC4G) de TKMS présentée à UDT 2019 ?
Une
augmentation de la puissance de la pile à combustible jusqu'à un
facteur deux selon certains, oblige à abonder la propulsion par une
quantité supérieure d'hydrogène. Une problématique à laquelle la
Marina militare répondra par la mise au point d'un moyen de stockage
sous pression, en lieu et place des réservoirs à hydrure métallique
des Type 212A.
Première
batterie lithium-ion à bord d'un sous-marin européen
Les
Type 212A emploient une batterie de
technologie plomb – acide (EnerSys-Hawker (Hagen). Un
programme de recherche militaire fut lancé en Italie afin de mettre
à l'étude une batterie de technologie lithium-ion selon deux phases
distinctes : la mise au point de démonstrateurs de tous les éléments
d'une batterie de cette technologie aptes à être intégrés à un
sous-marin (2017 – 2020) et la fabrication d'un prototype
préfigurant la solution opérationnelle (2020 – 2021). La future
batterie n'occupera pas plus de volume que celui occupé par la
batterie plomb-acide à bord des Type 212A.
La
première phase (2017 - 2020) du programme liait la société FAAM
(fondée en 1974), la société Lithops créée par l'université de
Turin fondée en 2010, aujourd'hui intégrée à la société Seri,
déjà propriétaire de la société FAAM depuis 2013. L'innovation
ayant justifiée la création de Lithops fut l'idée d'un étudiant
que pour diminuer le temps de charge d'un élément de la batterie il
fallait simplement augmenter le nombre d'électrodes.
La
technologie LiFePO4 (Lithium Fer Phosphate) fut retenue car jugée
plus stable sous des températures et contraintes mécaniques
élevées : c'est-à-dire qu'elle est compatible avec les
exigences militaires de sûreté vis-à-vis de la prévention des
risques incendie et d'explosion. Dit autrement, ces contraintes sont
essentiellement celles qui s'exerce lors d'une recharge de la
batterie par l'entremise d'un moteur-diesel lorsque le sous-marin est
à l'immersion périscopique pour la marche au schnorchel ou très
certainement une marche prolongée à vitesse maximale.
La
future batterie LiFePO4 sera composée d'un certain nombre de
cellules de 65 Ah connectées en série et enchâssées selon un
nombre non-déterminé dans un boîtier en acier inoxydable. Son rôle
sera d'assurer une protection anti-choc aux cellules et d'assurer un
gradient de température uniforme. Un circuit de refroidissement
parcourt chacun des boîtiers. Des dispositifs de sécurité passifs
et actifs sont prévus. Température, courant et tension sont
surveillées en continue dans l'optique de pouvoir isoler des
cellules enregistrant des écarts de fonctionnement trop important
par rapport au domaine d'exploitation de la batterie, afin de
protéger les cellules adjacentes et donc la propagation de dommages
au sous-marin. Des mesures particulières non-détaillées contre le
vieillissement chimique et mécanique ont été prises.
La
batterie bénéficiera d'une architecture ouverte car elle est conçue
dès l'origine pour permettre et faciliter le changement des cellules
au fur et à mesure que les recherches permettront d'optimiser le
rendement attendu de par la voie technologique retenue. Par contre,
les contraintes inhérentes aux caractéristiques intrinsèques à
une batterie de technologie lithium-ion sont beaucoup trop
différentes de celles des batteries de technologie plomb-acide.
C'est pourquoi remplacer les batteries des Type
212A ne supposerait pas seulement un
remplacement des éléments mais également une refonte partielle de
l'architecture électrique du bord.
La
première phase du programme de recherche militaire s'achèvera en
2020 par la certification par Fincantieri et TKMS de tous les
composants de la batterie en matière de sécurité et de contraintes
d'intégration (volumes, normes électriques) sur une plateforme
sous-marine.
La
deuxième phase débutera par la fabrication du premier prototype
complet à livrer en 2021. Une maquette de la salle des batteries
reproduisant les futures conditions de fonctionnement sera construite
pour des essais en laboratoire. L'Allemagne et la
Norvège ont aussi retenu une batterie lithium-ion pour le Type
212 CD
devant
naviguer dans l'océan Arctique :
est-ce compatible avec une batterie LiFePO4 ?
Combien
de semaines sous la mer ?
Les
quatre Type 212 NFS
auront une durée de vie d'au moins 30 années et devront soutenir
trois à quatre missions (30 et 40 jours), soit 90 à 160 jours de
mer par année et par bateau. Le contrat de maintien en condition
opérationnelle sera le jalon central d'un système intégré de
soutien logistique comprenant de la maintenance préventive. Des
« modules logistiques » sont prévus et leur utilité
sera de pouvoir être projetés dans une éventuelle base
d'opérations, hors des frontières nationales. Spécification à
relier à la future mise sur cale d'un bâtiment de soutien des
sous-marins.
L'U-32
(Type 212A)
en employant seulement sa pile à combustible pour recharger ses
batteries tenait 14 jours en plongée, parcourant 1500 nautiques à
une moyenne de 4,46 nœuds en 2006, sans recourir à la marche au
schnorchel. L'U-32
poussait jusqu'à 18 jours de navigation en plongée dans les mêmes
conditions en 2013 (1930 nautiques ?). Les Type
212A sont réputées soutenir jusqu'à
trois semaines en plongée.
L'une
des spécifications opérationnelles du programme Type
212 CD serait que les futurs bateaux
puissent tenir huit semaines en plongée. Eu égard à la nouvelle
propulsion, les Type 212 NFS
tiendront peut être quatre, voire six semaines de plongée. Ils
seront taillés pour des missions plus longues avec soit un seul
équipage ou bien une relève d'équipages dans un port, avec ou sans
le soutien assuré par un bâtiment spécialisé. Les missions
actuelles atteindraient les limites des équipages. Ce qui invite à
considérer une augmentation soit du confort à bord, soit de la
taille de l'équipage ou des deux.
Nouvelles
capacités opérationnelles
Les
recherches italiennes sont hautement ambitieuses car la suite sonar
des Type
212 NFS
bénéficiera par le projet de recherche « Echo System »
dévoilé à l'UDT 2019 du recours au « deep
learning »
quant à la classification des contacts repérés par les antennes du
sonar. Le projet de de recherche SASSO (Sistema
Acustico di Sorveglianza con Sensori Ottici)
pour le développement d'hydrophones interférométriques de basse
fréquence relié entre eux par fibre optiques. Ils devraient équiper
une antenne linéaire remorquée. La portée annoncée en phase de
démonstration est d'une trentaine de kilomètres face à des objets
très silencieux. Et le SASSO pourrait également déboucher sur un
sonar d'étrave de conception italienne ayant vocation à remplacer
toute ou partie des antennes du CSU-90
(Atlas Elektronik) ou DBQS-40FTC (Deutsche Marine).
Selex
ES (Leonardo) fournira une nouvelle suite de guerre électronique
afin d'intégrer au système de combat le mât supplémentaire
(ECM/ESM) intégré au massif en raison de l'allongement de la coque.
L'ajout d'un système de communication à « large bande »
est aussi avancé. Le massif en son entier connaîtra d'importantes
modifications car il est fortement prévu de n'installer plus que des
mâts optroniques non-pénétrants en lieu et place des périscopes
de veille et d'attaque. Et la société italienne Calzoni fournira
des installations électriques pour la manutention des aériens, en
lieu et place des installations hydrauliques.
Il
se dessine quelques économies de poids dans les hauts, en plus de
l'augmentation du volume du massif inhérent à l'allongement de la
coque. Difficile de déterminer si cela profitera à l'intégration
de drones dans le massif, à moins qu'il ne faille les retrouver
déployés depuis les tubes lance-torpilles ou depuis une valise
sèche (« dry dock shelter »)
d'ores et déjà présente à l'arrière du massif sur les Type
212A italiens.
La
capacité de mise en œuvre des forces spéciales pourraient
bénéficier de l'ajout d'un sas pour nageurs de combat, installation
présente sur les Type
213 / Type
212B. Il
est probable que les nageurs de combat sur les Type
212A italiens quittent le bord
uniquement par les tubes lance-torpilles. Par ailleurs, la probable
augmentation du volume des locaux vies laisse augurer une meilleure
capacité à accueillir dans la durée les commando-marines
(COMBSUBIN). Ils recevront un nouveau propulseur sous-marin financé
aussi par l'accord du 11 janvier 2020. Les Type
212A ont
d'ores et déjà reçu le berceau nécessaire à leur embarquement.
Enfin, il est avancé que le Type 212
NFS sera en mesure de « travailler
en étroite collaboration » avec les nageurs de combat :
par l'entremise de drones, de liaisons de données et de systèmes de
communication ?
La
dotation en armes tactiques du Type 212
NFS se diversifiera par rapport aux
Type 212A.
Le nombre d'armes demeurerait inchangé (six aux tubes, six sur les
racks et une en position de chargement ?). Outre le remplacement des
torpilles A184 Mod. 3 par des Nuovo Siluro Pesante ( NSP) / Black
Shark Advanced (BSA), seront embarqués pour la première fois sur
les sous-marins italiens des missiles anti-aériens (IDAS? ),
anti-navires, de frappe côtière, voire de croisière. Cela obligera
à l'installation de conduites de lancement supplémentaires et pose
la question de la polyvalence des tubes et de l'organisation de la
soute à armes tactiques car la cohabitation de conduites de
lancement torpilles et missiles n'est pas forcément possibles.
Le
futur missile anti-navire et de frappe de cibles côtières serait, à
long terme, l'Otomat Mk2 Block IV/Teseo Mk2E (370 km). L'Amiral Cavo
Dragone, chef d'état-major de la Marina militare, indiquait que son développement comprenait comme spécification le tir depuis un tube
lance-torpille de 533 mm, ce qui suppose probablement de tenir compte
du diamètre du missile ajouté à celui de son véhicule sous-marin.
Dans l'attente du développement, la Marina militare se dirigerait vers l'acquisition d'une capacité intérimaire à partir du Naval Strike Missile (NSM) de Kongsberg, détenant une portée de 185 km et son senseur infrarouge serait une bonne base pour une capacité de frappe côtière.. Allemagne et Norvège l'aurait retenu pour le Type 212 CD mais la version à changement de milieu du missile n'aurait pas encore été développée. Et les Type 212 CD entreront en service en 2025, au plus tôt, soit la même année que la livraison du premier Type 212 NFS.
Dans l'attente du développement, la Marina militare se dirigerait vers l'acquisition d'une capacité intérimaire à partir du Naval Strike Missile (NSM) de Kongsberg, détenant une portée de 185 km et son senseur infrarouge serait une bonne base pour une capacité de frappe côtière.. Allemagne et Norvège l'aurait retenu pour le Type 212 CD mais la version à changement de milieu du missile n'aurait pas encore été développée. Et les Type 212 CD entreront en service en 2025, au plus tôt, soit la même année que la livraison du premier Type 212 NFS.
"L'U-32 (Type 212A) en employant seulement sa pile à combustible pour recharger ses batteries tenait 14 jours en plongée, parcourant 1500 nautiques à une moyenne de 4,46 nœuds en 2006, sans recourir à la marche au schnorchel. L'U-32 poussait jusqu'à 18 jours de navigation en plongée dans les mêmes conditions en 2013 (1930 nautiques ?). Les Type 212A sont réputées soutenir jusqu'à trois semaines en plongée."
RépondreSupprimerAn article provided by Süddeutsche Zeitung from 2013 reports that U32 dived during the whole transit and that the distance from Eckernförde to Mayport was 8519 kilometres (4600 nm).
https://www.sueddeutsche.de/wissen/18-tage-unter-wasser-u-32-auf-rekord-tauchfahrt-1.1629889