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L'acquisition
par la Marine nationale d'une capacité de frappe dans la profondeur
depuis des plate-formes navales (bâtiments de surface et
sous-marins) procédait d'une acculturation à l'opération Tempête
du désert (17 janvier - 28 février 1991). La production d'un effort
en faveur de programmes de missiles anti-navires supersoniques (1976
– 2000) retardait le lancement d'un programme de missiles de
croisière pour la Marine, hormis le groupe aérien embarqué.
C'était finalement à partir de 1998 que la navalisation du
SCALP-EG/Storm Shadow fut demandée. Développée en deux versions à
lancement vertical et à changement de milieu, la première version du MdCN a été
déclarée opérationnelle en 2014.
L'US
Navy demandait à la fin des années 1970 une version conventionnelle
du missile de croisière BGM-109A Tomahawk Land Attack Missile –
Nuclear (TLAM-N), équipé d'une tête nucléaire W80 (5 – 150 kT),
mis en service en 1983. Le BGM-109C Tomahawk Land Attack Missile –
Conventional (TLAM-C) était mise en service dès 1984. Ils furent
employés dès la campagne militaire (2 août 1990 – 28 février
1991) menée contre l'invasion du Koweit par l'Irak, et plus
particulièrement au cours de l'opération Tempête du désert (17
janvier - 28 février 1991).
Cet
évènement forçait les armées de l'air et marines britanniques et
françaises à s'acculturer à l'usage du missile de croisière et à
l'intérêt de ses qualités intrinsèques : frapper des objectifs
durcis avec une précision métrique à longue distance. Londres
pensait à l'obtention d'une telle capacité depuis la guerre des
Malouines (2 avril – 14 juin 1982). Négociations furent ouvertes
avec Washington pour équiper les sous-marins nucléaires d'attaque
britanniques de BGM-109C Tomahawk : 65 exemplaires reçus entre 1994
et 1998.
APTGD
(1991 - 1995)
En
France, les état-majors et la DGA étaient convaincus de l'intérêt
du missile de croisière après Tempête du désert (17 janvier - 28
février 1991). L'État-Major des Armées (EMA) définissait, dès
1991, le besoin en deux munitions différentes :
- l'Arme de Précision Tirée à Grande Distance (APTGD) devait être employé en toute autonomie et servir à adresser à un adversaire un « coup de semonce » par la destruction d'objectifs durcis et de grande valeur ;
- le missile Anti-Infrastructure (AI) d'emploi général devait servir en coalition et s'appuyer sur le GPS.
La
DGA recevait en septembre 1993 des projets très différents de la
part des missiliers Aérospatiale et MATRA qui ont précédemment
collaboré sur l'APACHE. Portée et charge étaient équivalentes
mais les propositions s'opposaient sur la vitesse de l'engin.
L'Aérospatiale
présentait l'ASMP-C : l'Air Sol Moyenne Portée – Conventionnel
qui, comme son devancier à tête nucléaire, bénéficiait d'une
vitesse supersonique (Mach 3), d'un vol à haute altitude avant une
phase de pénétration à basse altitude grâce à une propulsion
centrée sur un statoréacteur et pouvant être doté de capacités
de navigation, de pénétration des défenses adverses à la hauteur
des exigences de la composante aéroportée.
MATRA
proposait l'APACHE-C, une nouvelle version du ce missile anti-piste
dont la vitesse demeurerait subsonique et évoluerait grâce à des
capacités de vol très basse altitude.
La
loi de programmation, votée en juin 1994, lançait l'APTGD, seul
nouveau programme important depuis le Livre blanc sur la
Défense 1994. Le ministre de la Défense, M. François
Léotard, retenait la proposition de Matra (communiqué de presse du
15 décembre 1994) après une audition la veille des deux missiliers
par la commission de la Défense nationale (Assemblée nationale). La
proposition de MATRA avait l'avantage de par sa vitesse subsonique
d'une meilleure probabilité que les senseurs du missile accrochent
la cible (plus faible distance d'accrochage, absence de risque de
traversée d'une couche nuageuse). Et le vecteur était réputé plus
discret de part sa trajectoire à basse altitude. Enfin, l'ASMP-C ne
visait que le programme APTGD alors que l'APACHE-C prétendait à
satisfaire les programmes APTGD et AI pour un coût inférieur.
SCALP
(1995 - 1998)
En
janvier 1995, l'APTGD devenait le Système de Coisière Autonome à
Longue Portée (SCALP). En avril 1996, le ministère de la Défense
privilégiait la mission d'emploi général au détriement des
spécifications exigées par l'ancien programme APTGD. D'importantes
réductions de coûts sont obtenues par ce choix, permettant de
porter la cible du programme de 100 à 500 missiles. Le SCALP
devenait le le Système de Croisière Autonome à Longue Portée et
d'Emploi Général (SCALP – EG).
Tout
ceci permettait de rapprocher le besoin de celui exprimé par les
Britanniques à travers l'émission d'un appel d'offres au profit du
programme Conventionally Armed Stand Off Missile (CASOM) en
1994. Il semblerait qu'ait été proposé dans cette compétition le
SCALP (1995) et l'ASMP-C (1994). Les Britanniques, désrieux
d'acquérir un « système sur étagère », le moins coûteux
possible et n'ayant pas de compétences particulières dans le
statoréacteurs, ne donnaient pas suite à l'ASMP-C. Face à six
propositions concurrentes, le consortium Matra BAe Dynamics (MBD),
créé pour l'occasion, l'emportait le 25 juin 1996.
Le
contrat de développement et de production d'environ 1000 missiles
Storm Shadow était notifié le 11 février 1997 quand MATRA et BAE
achevaient leur fusion pour former BAE MATRA Dynamics. Une dernière
négociation franco-française de réduction des prix permettait de
réduire l'enveloppe du programme SCALP-EG et ouvrait la voie à la
signature d'un contrat en 1998 pour le développement et la
production de 500 SCALP-EG au profit de l'Armée de l'Air.
ANNG
– ANF (1995 – 2000)
En
compensation, l’Aérospatiale participerait à l'APTGD et allait
bénéficiait d'une étude de faisabilité pour le programme missiles
Anti-Navires Nouvelle Generation (ANNG). En 1995, le ministre de la
Défense préférait l'option supersonique plutôt que la solution
subsonique. Le programme renommé missile Anti-Navire Futur (ANF)
pouvait s'appuyer sur les recherches (1976 – 1987) menées pour
l'Anti-Navire Supersonique (ANS) dont étaient repris le senseur
principal et la charge. L'ASMP-C proposé pour l'APTGD était aussi
repris. Le futur missile devait avoir une vitesse supérieure à Mach
2 et une portée de 150, voire peut être 200 km. Fin 1997 était
attribué à Aérospatiale un contrat de développement d'une durée
de cinq ans dans le cadre du programme VEcteur à STAtoréacteur
(VESTA) afin de mettre au point la propulsion de l'ANF et de
l'ASMP-A.
Mais
l'ANNG fut abandonné en janvier 2000, malgré son inscription au
budget. L'évolution de la menace ne semblait plus justifier
l'effort. Entre 1998 et 2000, le choix a évolué en faveur d'une
amélioration de l'Exocet pour le maintenir en service encore vingt
ans.
SCALP-Naval – MdCN (1998 – 2006)
SCALP-Naval – MdCN (1998 – 2006)
Depuis
1998, la Marine nationale désirait dorénavant équiper ses
bâtiments d'un missile de croisière dérivé du SCALP. Les
sous-marins issus du programme SMAF (1990 – 1998) puis
Barracuda (1998 – 2020) sont expressément visés mais aussi
les futures Frégates Multi-Missions (1994 – 2003) et également
les frégates La Fayette. L'objectif est d'obtenir des
plateformes navales aptes à mettre en œuvre cette munition par
l'intermédiaire d'un SYLVER (SYstème de Lancement VERtical) et d'en
obtenir le plus grand nombre.
Le
ministre de la Défense, Alain Richard, lançait le 28 février 2002
un programme de développement d'une capacité de tir de missiles de
croisière par des plate-formes navales. Le programme a été ouvert
à la coopération avec le Royaume-Uni et l'Italie dans le
prolongement du développement et de l'acquisition des missiles de
croisière SCALP-EG/Storm Shadow mais ces deux pays n'ont pas donné
suite jusqu'en 2020. L'Italie entretient une réflexion quant à
l'acquisition d'une telle capacité au profit de ses FREMM
et de ses PPA. Et la Grèce est demandeuse du MdCN depuis 2006.
En
septembre 2002 était notifié à MBDA un contrat d'études et de
développement de démonstrateurs et prototypes de SCALP-Naval
pouvant être employé depuis des bâtiments de surface ou sous-marin
par l'entremise de tubes lance-torpilles de 533 mm. Des esquisses de
la future munition témoignaient dès 2001 de la préférence pour
une solution similaire aux choix du BGM-109C Tomahawk. Le programme
est dénommé SCALP-Naval, parfois surnommé « SCALP navalisé »
ou même « SCALP Marine ». En septembre 2004, la ministre
de la Défense, Mme Michèle Alliot-Marie, visitait les premiers
prototypes du Scalp-Naval disposant de boosters et de véhicules
sous-marins. La portée des prototypes semblait être d'environ 200 à
300 km.
La DGA notifiait le 29 décembre 2006 un contrat 910 millions d'euros à MBDA (1200 millions d'euros aux conditions économiques de 2017 ou encore 1245 millions en données corrigées de l'inflation (2019) pour le développement et la production de 50 MdCN, et non plus SCALP-Naval depuis 2005, au profit des FREMM (17) et des Barracuda (6). L'équipement des La Fayette a semble-t-il été abandonné entre 1998 et 2006. La portée demandée est explicitement comprise entre 800 à 1000 km.
La DGA notifiait le 29 décembre 2006 un contrat 910 millions d'euros à MBDA (1200 millions d'euros aux conditions économiques de 2017 ou encore 1245 millions en données corrigées de l'inflation (2019) pour le développement et la production de 50 MdCN, et non plus SCALP-Naval depuis 2005, au profit des FREMM (17) et des Barracuda (6). L'équipement des La Fayette a semble-t-il été abandonné entre 1998 et 2006. La portée demandée est explicitement comprise entre 800 à 1000 km.
Le
budget 2006 enregistrait 600 millions d'euros d'autorisation
d'engagement au profit du programme MdCN. Le contrat notifié le 29
décembre 2006 était annoncé être de 910 millions d'euros. 50 MdCN
étaient commandés dès 2006. Une deuxième commande pour 150
exemplaires fut affermie en 2009.
Les
premières livraisons sont alors attendues, en 2006, pour 2012. La
loi de finances pour 2014 prévoyait la livraison des 60 premiers
exemplaires, mais la livraison sera effectuée en 2015, en raison de
retards dans les tests de qualification opérationnelle.
La
conception de l'architecture détaillée, le processus de
certification des plate-formes navales devant être équipées et le
développement du système de mission du MdCN étaient achevés en
2008. Les premières maquettes furent essayés en 2008 dans
les souffleries du centre national de recherche
aéronautique de l'ONERA à Modane-Avrieux et s'achevaient au mois
d'octobre. Entre 2008 et 2010 les ensembles et sous-ensembles du MdCN
sont essayés séparément puis par ensembles fonctionnels. Les
premières munitions destinéés aux expérimentations et essais sont
prêtes dès 2010.
Campagne
de tirs (2010 – 2015)
La
campagne de tirs s'est articulée autour de deux sites de DGA essais
et missiles, à savoir le site de Biscarrosse (Landes) pour les
essais du MdCN à lancement vertical pour bâtiments de surface et le
site de l'île du Levant (Var) pour les essais de la version à
changement de milieu pour bâtiments sous-marins.
Le
premier tir de développement d'un MdCN intervenait le 28 mai
2010. La munition fut lancée par un
lanceur vertical représentatif d'un SYLVER A70. Tir qui permettait
de valider la phase de départ du missile depuis le silo, sa
transition en configuration de croisière et la séparation d'avec le
« Système d’Accélération et Basculement » (SAB) ou « booster
» en anglais. Le troisième tir (9 juillet 2012) était le premier
tir complet de la version à lancement vertical. Il validait la
phase terminale du vol du missile avec son guidage autonome par
reconnaissance de scène infrarouge. Le cinquième tir (1er juillet
2013) était mené depuis un SYLVER A70. Le logiciel de planification
de mission est employé pour la première fois. Et le guidage
terminal infrarouge essayé à nouveau.
Le
sixième tir de qualification (27 octobre 2014) était un tir de
qualification représentatif d'un lancement depuis une frégate. Le
MdCN était considéré dès lors comme opérationnel. Le septième
tir (19 mai 2015) fut effectué à bord de l'Aquitaine et la Marine
nationale devenait la première marine d'Europe de l'Ouest à détenir
la capacité à tirer des missiles de croisière depuis des bâtiments
de surface.
Les
essais de tirs de la version à changement de milieu depuis le site
du Levant employaient le Système de QUalification d'Armes par
Lancement sous l'Eau (SQUALE) entre 2009 et 2014. Le deuxième tir (8
juin 2011) était le premier tir de développement de la version à
changement de milieu du MdCN. Il était mené par l'entremise d'une
plate-forme sous-marine représentative d'un lancement par un
sous-marin en plongée. Le quatrième tir (24 octobre 2012) était le
premier tir complet du MdCN en version sous-marine. Celui-ci validait
l'utilisation du GPS pour le guidage en phase terminale du vol,
complétant les essais du troisième tir.
La
version à changement de milieu du MdCN n'a pas bénéficié d'un
nouveau tir depuis 2012, ce qui s'explique très probablement par le
décalage de la livraison du Suffren de 2012 à 2016 et
en raison des retards enregistrés entre 2016 et 2019.
Caractéristiques
du MdCN
Le
MdCN est une munition donnée pour une longueur de 6 ou 6,5 mètres sans SAB/booster
et de
6,5 ou 7 mètres avec SAB/booster.
La masse de l'engin au lancement est donnée soit pour 1400 kg, soit pour 2000 kg dont 300 kg pour la
charge militaire.
Le MdCN reprend la quasi-totalité des systèmes et sous-systèmes du SCALP-EG/Storm Shadow pour les installer dans une cellule de forme cylindrique pour un diamètre inférieur à 0,53 m afin de pouvoir insérer la munition dans un véhicule sous-marin dont la diamètre maximal est de 533 mm, soit celui du tube lance-torpilles.
Le MdCN reprend la quasi-totalité des systèmes et sous-systèmes du SCALP-EG/Storm Shadow pour les installer dans une cellule de forme cylindrique pour un diamètre inférieur à 0,53 m afin de pouvoir insérer la munition dans un véhicule sous-marin dont la diamètre maximal est de 533 mm, soit celui du tube lance-torpilles.
La
portance, donc sa portée, de la munition est améliorée par deux
ailes rétractables. Les capacités d'évolution du missile sont
assurées par trois gouvernes. Elles forment une « base »
de forme circulaire, d'où la conception du SYLVER A70 autour d'une
telle forme, contrairement aux SYLVER A43 et A50 dont les alvéoles
sont conçues autour d'une base carrée.
La
propulsion du MdCN, outre le SAB/booster,
est assurée par un turboréacteur TR50 (Microturbo) et non pas par
le TR60-30 des SCALP-EG/Storm Shadow. La puissance délivrée n'est
que de 2,5 à 3,4 kN contre un maximum de 5,7 kN au profit du
TR60-30. Le TR50 peut fonctionner d'une altitude de 0 à 7000 mètres
et peut voler entre Mach 0,5 et Mach 0,95 (1173,06 km.h-1).
La
portée du MdCN est donnée pour être de la classe des 800 à 1000
km. Certaines publications en langue anglaise n'hésitent pas à
s'avancer sur le chiffre de 1200 km (610 miles nautiques). Par
ailleurs, dans d'autres publications il est avancé que les deux
versions du MdCN n'auraient pas la même portée : elle serait
de 1400 km pour la version à lancement vertical contre 1000 pour
celle à changement de milieu (James
O’Halloran, IHS Jane’s Weapons: Strategic 2015-2016, 2015, pp.
140 – 142).
Les composants étant réputés être strictement les mêmes entre les deux versions et partagés un haut taux de communalité avec le SCALP-EG, seul le profil de vol serait susceptible d'expliquer une différence de portée. Par exemple, le SM39 Exocet après sa phase sous-marine vol à très basse altitude.
Cela pourrait se conclure par la formulation de l'hypothèse suivante :
Les composants étant réputés être strictement les mêmes entre les deux versions et partagés un haut taux de communalité avec le SCALP-EG, seul le profil de vol serait susceptible d'expliquer une différence de portée. Par exemple, le SM39 Exocet après sa phase sous-marine vol à très basse altitude.
Cela pourrait se conclure par la formulation de l'hypothèse suivante :
- MdCN en version à lancement vertical : 6,5 mètres sans SAB/booster et 7 mètres SAB/booster, masse au lancement de 1400 kg pour une portée de 1400 km grâce à un vol de croisière à moyenne altitude ;
- MdCn en version à changement de milieu : 6 mètres sans SAB/booster et 6,5 mètres SAB/booster, masse au lancement avec le véhicule sous-marin de 2000 kg pour une portée de 1000 km en raison d'un vol exclusivement ou presque exclusivement mené à basse altitude.
À
l'approche de l'objectif ou du vol au-dessus de la terre un système
Terrain Profile Matching (TERPROM) participe à la capacité du MdCN
à évoluer au-dessus du relief. Un radar et un senseur infrarouge
d'imagerie avec traitement d'image numérique servent à la
discrimination de la cible. Cap et donc trajectoire sont ajustés par
la munition après reconnaissance de la forme de l'objectif.
L'objectif est touché avec une précision métrique.
Le
MdCN est réputé posséder une liaison de données bidirectionnelle
permettant à la plate-forme de tir de suivre la munition, voire que
des opérateurs effectuent eux-mêmes des changements de cap.
Bonjour , dommage pour l' ANF (on parlait aussi d' asmp-c à une époque),cela doit être plus dur de contrer une attaque coordonnée de plusieurs type de missile .Par contre , on aurait peut être pu adapter nos scalp à la manière du " AGM-158C LRASM" en attendant le futur système anti navire.En tout cas très intéressant vos derniers articles (comme souvent).
RépondreSupprimerMich,
SupprimerBonjour, je serais curieux de savoir pourquoi la Marine poursuit par une sorte de navalisation de l'ASMP-C tandis que l'Armée de l'air s'engageait sur la voie subsonique pour l'APTGD, futur SCALP/SCALP-EG (1994 - 1995).
Il y avait probablement quelques calculs quant à la réutilisation des études précédentes et l'amortissement de divers coûts, depuis le programme VESTA jusqu'au MCO, en arrimant l'ANF à l'ASMP-A.
L'ANF comme le MdCN étaient présentés comme pouvant être tirés depuis les installations des Exocet pour le premier et depuis des tubes lance-torpilles pour l'autre. Ce qui ne favorisait pas une version anti-navire du SCALP-EG. Le SCALP-Naval paraît avoir été ce que vous décrivez. Mais je formule l'hypothèse qu'il a été écarté pour permettre le développement d'un missile de croisière commun aux frégates et sous-marins.
Bien cordialement, et merci pour votre appréciation,
Bonsoir ,merci pour vos réponses .
SupprimerDonc 1200 m€ pour 200 exemplaires donc 6 m€ pièce... mais cela ne nous dit le prix résiduel, à l'unité, une fois déduit les frais de R&D et des essais.
RépondreSupprimerLes coûts de développement et d'essais seraient plus ou moins de 600 millions d'euros de ce que je comprends des chiffres que j'ai eu sous les yeux.
SupprimerJe suis assez étonné par les formes noires sur la photo. On reconnait la fente de l'aile à l'avant, les dérives pliés à l'arrière et l'entrée d'air en dessous. Mais à quoi correspondent les deux ouvertures restantes qui seraient donc 4 en tout ? Peut être à des trappes d'accès au moteurs qui ne sont pas fermés mais on ne les voit pas posés à côté.
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