Les @mers du CESM


Les @mers du CESM - 19 avril 1944 :

Le cuirassé Richelieu participe au bombardement de Sabang, base japonaise en Indonésie. Le navire français, ayant rejoint l’Eastern Fleet commandée par l’amiral britannique Somerville, prendra part à trois autres opérations visant des bases navales ennemies. Après 52 mois passés en mer, le bâtiment rentre à Toulon le 1er octobre 1944. À nouveau déployé en Asie du Sud-Est l’année suivante, le bâtiment assistera à la capitulation du Japon dans la rade de Singapour le 23 septembre 1945.





21 avril 2021

Tentara Nasional Indonesia - Angkatan Laut : naufrage du sous-marin KRI 𝘕𝘢𝘯𝘨𝘨𝘢𝘭𝘢 (402) ?

© Inconnu. Le KRI Nanggala (402) en mer, à une date indéterminée.

     Selon nos informations sur zone, un tragique évènement frapperait la Tentara Nasional Indonesia - Angkatan Laut : le sous-marin KRI Nanggala (402) aurait coulé au cours d'un exercice de lancement de torpilles, peut-être même à l'occasion de l'explosion de l'une de ses armes. L'information n'est pas officialisée mais le pire est à craindre pour les 33 membres de l'équipage.

Au milieu des années 1970 que les deux premiers sous-marins indonésiens étaient commandés à la société allemande Howaldtswerke-Deutsche Werft (HDW). Les deux Type 209/1300 furent mis sur cale en novembre 1977 et juillet 1978 en Allemagne. Les KRI Cakra (401) et KRI Nanggala (402) étaient admis au service actif en 1981. Toutefois, au fur et à mesure des grands carénages et refontes, le lieu pour effectuer ces opérations s'est délocalisé depuis HDW (Allemagne) pour l'un des chantiers de Daewoo Shipbuilding & Marine Engineering (DSME) en Corée du Sud.

Un NOticeTo AirMen (NOTAM), « messages aux navigants aériens », avait été publié qui prévenait de la conduite de cet exercice qui s'insérait lui-même dans un exercice naval majeur d'une partie significative de la flotte indonésienne. Il est suspecté que les procédures du tir d'une torpille ou bien à l'occasion du tir-même d'une torpille ait pu provoquer le drame, avec la ou les voies d'eau associées. Il n'est pas, non plus, écarté à ce stade que la torpille elle-même ait pu exploser.

Selon la TNI-AL, le sous-marin giserait à 280-300 mètres : c'est-à-dire au-dessus de l'immersion opérationnelle de ce bateau (240 mètres), ce qui laisse un frêle espoir de pouvoir extraire l'équipage. Et ce : en supposant que le KRI Nanggala (402) ait une cloison étanche, partageant le bord deux compartiments distincts, pourvus en équipements de protections individuels et en matériels de survie, rien que pour abonder les hommes en oxygène et retraiter l'air vicié. Ce qui suppose un entraînement particulier aux procédures de sauvetage et rien que la disposition d'un sas apte à celles-ci à l'arrière.

Mais d'autres sources évoquent plutôt 700 mètres : au-delà de l'immersion de destruction.

 

Il a pu être appris, postérieurement (12h10) à la publication, que le naufrage est confirmé. Le KRI Nanggala (402) reposerait par 800 mètres de fond et aurait implosé. L'équipage (33) ainsi que les passagers (20) sont perdus. Mes condoléances à leurs familles.

 

3 commentaires:

  1. Merci pour ces détails. Triste jour pour la marine indonésienne.

    RépondreSupprimer
  2. J'indique une faute de frappe. L'équipage est de 53 marins, non 33.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Frédéric,

      Bonjour, au moment de rédiger ce billet je ne savais pas qu'il y avait 53 personnes à bord de ce sous-marin, c'est pourquoi je me suis contenté d'avancer quelle était la taille de l'équipage selon l'armement ordinaire.

      Bien navicalement,

      Supprimer