Les @mers du CESM


Les @mers du CESM - 19 avril 1944 :

Le cuirassé Richelieu participe au bombardement de Sabang, base japonaise en Indonésie. Le navire français, ayant rejoint l’Eastern Fleet commandée par l’amiral britannique Somerville, prendra part à trois autres opérations visant des bases navales ennemies. Après 52 mois passés en mer, le bâtiment rentre à Toulon le 1er octobre 1944. À nouveau déployé en Asie du Sud-Est l’année suivante, le bâtiment assistera à la capitulation du Japon dans la rade de Singapour le 23 septembre 1945.





05 mai 2020

« French Secret Projects 1: Post War Fighters » de Jean-Christophe Carbonel



     Jean-Christophe Carbonel a signé deux ouvrages dans la série des « French Secret Projects » qui sont parus consécutivement en 2016 et 2017 - un troisième opus serait en préparation et une traduction à l'étude - chez Crecy Publishing. La maison d'éditions, britannique, domiciliée à Manchester, s'est faite une spécialité de publier ces ouvrages recensant les prototypes et projets qui ne sont pas devenus opérationnels ou bien qui n'ont pas quitté les planches du bureau d'études. French Secret Projects 1: Post War Fighters (Manchester, Crecy Publishing, 2016, 280 pages) a l’heur de présenter un chapitre dédié aux avions de combat et de soutien embarqués sur porte-avions...

04 mai 2020

Ελληνικό Πολεμικό Ναυτικό : feu vert ΑΝΣ et ΣΑΓΕ

© Naval group.
    
     Le programme FDI (Frégate de Défense et d'Intervention) de la Marine de guerre hellénique (Ελληνικό Πολεμικό Ναυτικό) a reçu l'aval politique des principaux ministères, parties prenantes au dossier, dans l'attente de l'examen du dossier devant le Parlement à l'issue de laquelle seront ouvertes les négociations finales pour la formalisation de l'accord de gouvernement à gouvernement (Ioannis Nikita, « Φρεγάτες Belharra για το Πολεμικό Ναυτικό: Πράσινο φως από ΣΑΓΕ και ΑΝΣ », Defence Review, 3 mai 2020).

29 avril 2020

SNA-NG « Suffren » : 1ière et 2ième journée d'essais à la mer

© Naval group. Photographie publiée le 29 avril 2020 depuis le compte Twitter de la société.

     
     Le Sous-marin Nucléaire d'Attaque (SNA) Suffren (2021 - 2054 ?) a mené ses première et deuxième journée d'essais à la mer au large de Cherbourg entre les 28 et 29 avril 2020. Le nouveau SNA serait amarré ou en cours d'amarrage dans le port militaire de Cherbourg, peut être le long de la digue du Homet. Le Suffren a effectué sa première plongée au cours de laquelle il a très probablement effectuée sa première pesée statique. Les essais se poursuivront dans les tous prochains jours et peut être dès demain dans la fosse des Casquets (Jean-Dominique Merchet, « Sous-marin Suffren : première plongée imminente », Secret Défense (L'Opinion), 29 avril 2020).

28 avril 2020

SNA-NG « Suffren » : première pesée statique ?

© La Presse de la Manche/Jean-Paul Barbier.
   
     Le Sous-marin Nucléaire d'Attaque Suffren (2021 - 2054 ?), accompagné par une nuée de six remorqueurs et pousseurs dont le Saire (RPC 12 type A), a quitté aux alentours de 10h00 ce matin la digue du Homet à laquelle il était amarré pour quitter la petite rade avant de franchir la passe Ouest, manifestement (AIS) précédé par le Bâtiment de Soutien et d'Assistance Métropolitain (BSAM) Garonne. Le Patrouilleur de Service Public (PSP) Cormoran veillait à environ 30 nautiques au large, au plus près du Dispositif de séparation du trafic (DST) des Casquets. Et ce serait depuis 11h00, ce mardi 28 avril 2020, que le Suffren se serait positionné au large du Becquet afin de procéder à sa première pesée statique.

27 avril 2020

SNA-NG « Suffren » : amarré à la digue du Homet

© Jean Rioufol. Photographie modifiée par @BuckDanny10.
    
     Le journaliste Jean Rioufol publiait ce lundi 27 avril au matin un papier dans lequel il affirme que le Sous-marin Nucléaire d'Attaque (SNA) Suffren (2021 - 2054 ?) a quitté la zone Cachin pour aller s'amarrer à la digue du Homet, à l'Est de la nouvelle vigie. Le cliché publié puis retiré de l'en-tête de l'article paraît montrer l'évènement, malgré une très faible résolution. La forme qui se distingue à peine - à savoir un massif rectangulaire dominant une forme noire au ras de l'eau se terminant par des appendices émergeant de son élément - concorde avec d'autres papiers confirmant le mouvement.

« German Battleship Helgoland: detailed in the original builders' plans » d'Aidan Dodson



     La série Detailed in the original builders' plans publiée aux éditions Seaforth Publishing bénéficie de sa neuvième publication grâce au travail d'Aidan Dodson. Et il s'agit du premier de ces ouvrages s'intéressant à un bâtiment de facture étrangère, en l'espèce la deuxième classe de Dreadnought allemands. German Battleship Helgoland: detailed in the original builders' plans (Londres, Seaforth Publishing, 2019, 144 pages) ravira tous les passionnés d'architecture navale, en particulier les maquettistes en mal de projets.

25 avril 2020

BATSIMAR : PO = POM^BSAH + EPC ?

© Net-Marine. « Au début de sa carrière, en mars 1985, La Glorieuse a été l'objet d'une étrange expérimentation. En effet, dans le cadre de ses activités de recherches acoustiques, la société Thomson Sintra, filiale de Thomson-CSF branche équipements et systèmes, a testé un système de mini VDS (Variable depth Sonar = Sonar à Immersion Variable) sur ce patrouilleur. Ce sonar moyenne fréquence type SS12 donnait une capacité de lutte anti-sous-marine (ASM) au bâtiment. Le programme a toutefois été abandonné, et le "P400 ASM" est resté au stade de l'expérimentation. » À signaler qu’une variante ASM des Floréal a été considérée.

     

     Le programme des Patrouilleurs Océaniques (PO) est sur les rails, s'il fallait croire la communication de la Direction Générale de l'Armement (DGA) du 5 mars 2020. Le lancement de la procédure d'appels d'offres devrait intervenir en fin d'année 2020. Et depuis mai 2018 l’hypothèse d’un dernier remaniement du défunt programme BATSIMAR (BATiment de Souveraineté et d’Intervention Maritime) au profit d’une série de corvettes ou frégates consacrerait le renforcement continu des moyens de lutte anti-sous-marine depuis 1997, tout comme l’augmentation capacitaire outre-mer, en particulier sur le théâtre Indo-Pacifique.

24 avril 2020

« Complémentarité ou concurrence ? La coopération franco-britannique et l’horizon européen de la défense française » par Alice Pannier

© F. Legrand © Shutterstock. 22 août 2019, le Président Emmanuel Macron accueillant le Premier Ministre Boris Johnson à l'Elysée.
     Mme Alice Pannier retrace dans les grandes lignes la coopération franco-britannique au prisme du partenariat franco-allemand, tout en proposant un premier bilan des accords dits de Lancaster House (2 novembre 2010). L'étude s'appuie sur une partie des travaux produits dans le cadre de sa thèse (« Franco-British defence cooperation under the Lancaster House Treaties (2010) : institutionalisation meets the challenges of bilateral cooperation ») qui sera prochainement publiée (Alice Pannier, Rivals in Arms: The Rise of Uk-france Defence Relations in the Twenty-first Century, Québec, McGill-Queen's University Press, 2020, 272 pages). Il est à espérer une traduction française alors que se profile, comme elle l'annonce, un prochain sommet franco-britannique à l'automne 2020.