Les @mers du CESM


Les @mers du CESM - 19 avril 1944 :

Le cuirassé Richelieu participe au bombardement de Sabang, base japonaise en Indonésie. Le navire français, ayant rejoint l’Eastern Fleet commandée par l’amiral britannique Somerville, prendra part à trois autres opérations visant des bases navales ennemies. Après 52 mois passés en mer, le bâtiment rentre à Toulon le 1er octobre 1944. À nouveau déployé en Asie du Sud-Est l’année suivante, le bâtiment assistera à la capitulation du Japon dans la rade de Singapour le 23 septembre 1945.





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19 décembre 2014

La non-commande de F/A-18 Hornet pour l'aéronavale : un trompe l'oeil ?




Un exemple en matière de politique de défense (française) peut être utile pour illustrer un cas où la réalité, la pratique a démontré les insuffisances des décisions prises. Cependant, l'échec éventuel rencontré peut aussi être brandi pour des raisons plus passionnelles que rationnelles. Le propos tente modestement d'interpeller sur la pertinence du cas du non-remplacement du F-8 (FN) Crusader dans la Marine nationale, surtout à l'orée de la toute fin des années 80.

03 août 2012

Le Porte-avions et son escorte : héritage, nécessité non-exclusive et bénéfice partagé


http://www.netmarine.net/bat/fregates/suffren/photo21.jpg

C'est l'argument "anti-porte-avions" vieux comme son apparition : le pont plat serait un système d'armes au rendement inefficace. Il faudrait constamment l'escorter par des navires dédiés aux menaces sous-marines et aériennes, voire d'autres puisqu'il faut bien traiter les mines, par exemple. Pire, la composition du groupe aérien embarqué du mastodonte implique son adaptation aux menaces les plus en pointes dans sa zone d'intervention. A écouter l'accusation, le groupe aéronaval n'existerait que pour se protéger.

06 juin 2012

Vers un "Carrier on board Delivery" multi-missions pour le Groupe Aérien Embarqué ?


© Jason Scarborough - U.S. Navy. Un C-2 Greyhound à bord du porte-avions Charles de Gaulle pendant la guerre en Libye.
L'un des trésors actuels de la Marine nationale, c'est son groupe aéronaval. En effet, et on ne se lassera pas de le dire pendant encore 10 ou 20 ans, la France est la seule marine au monde, avec l'US Navy, à être capable de mettre en oeuvre un ou des porte-avions. Toutes les autres marines, à l'heure actuelle, et jusqu'à preuve du contraire, mettent en oeuvre, tout au mieux, des porte-aéronefs.

31 mai 2012

Les armements PA 1 et PA 2

© Inconnu. R98 Clemenceau et R99 Foch.

C'est grâce à l'ouvrage de Jean Moulin, Clemenceau et Foch (Marines Editions), qu'il est possible d'avoir une description précise de la gestion des deux équipages des deux anciens ponts plats (aux pages 210 et 217). Une instruction du 11 octobre 1973 officialise les rotations des équipages à bord des porte-avions. C'est l'instruction du 2 janvier 1974 qui précise ces cycles.

18 mai 2012

Le gouvernement anglais a-t-il sciemment torpillé la refonte CATOBAR des Queen Elizabeth ?

© Mer et Marine. La dernière mouture du PA2 : "Juliette 2".

 L'article d'hier -"Abandon des EMALS à bord des CVF : un manque de puissance électrique ?"- se concluait sur un constat inattendu, et relevé seulement par Kouak : l'absence de production de vapeur à bord d'un éventuel CVF ou CVF-FR CATOBAR mettant en oeuvre des catapultes à vapeur. Un autre lecteur, Gilles, pointe du doigt les ambigüités gouvernementales anglaises à propos de la refonte CATOBAR avec EMALS (ElectroMagnetic Aicraft Launch System) : l'argument du manque de puissance électrique, développé dans le billet d'hier, ne résisterait pas au doute suscité par de nouvelles questions, et de nouveaux éléments.

16 mai 2012

Abandon des EMALS à bord des CVF : un manque de puissance électrique ?

© Incoming.

 Ainsi donc, l'actuel gouvernement anglais a choisi de faire le chemin inverse de celui qui avait conduit le précédent aux décisions de la Strategic Defense Review de 2010. Au grand dam d'une partie de l'opinion navale anglaise, ce ne sera plus le F-35C qui appontera sur le Prince of Wales, mais les F-35B qui pourraient apponter sur les deux navires. La décision anglaise est d'une logique difficilement contestable en l'état actuel des informations.

24 avril 2012

Défense aérienne de la Flotte : le porte-avions doit-il être le piquet radar aérospatiale ?

© Jane's Fighting Ships 1969-70 : SABMIS program.

La défense aérienne de la Flotte pose bien des questions. Un certain nombre d'entre elles nous conduisent invariablement vers la question des senseurs. La FREDA (FREMM de Défense Aérienne) en est l'exemple le plus abouti : elle ne disposerait pas de radar de veille aérienne à longue portée, elle n'aurait pas la puissance électrique nécessaire pour servir de navire de défense antimissile balistique (de théâtre, comme de territoire).

21 juin 2011

PAN Charles de Gaulle : la maîtrise des coûts




Une brève du numéro 146 de la revue Marine (éditée par l'ACORAM) en date de janvier 1990 présentait les différents coûts du porte-avions, donnés dans cette revue, dans un tableau :


09 juin 2011

Logistique : "Influence de la propulsion nucléaire sur le train d'escadre"

© Marine Nationale / Romain Veyrié.

 La propulsion nucléaire a eu quelques conséquences heureuses sur la Flotte logistique. Le navire nucléaire ne nécessite pas de carburant pour poursuivre sa route, sa seule limite est l'usure de ses pièces, de son équipage ou de ses moyens aéronautiques (les machines volantes ne sont pas encore nucléaires... sauf le X-6). La marine atomique a apporté cette révolution navale qu'est une de pouvoir soutenir une grande vitesse de façon continue dans une grande liberté de mouvement. Le navire nucléaire, s'il est un "grand bâtiment de combat", peut aussi se faire ravitailleur. 

22 avril 2011

DCNS Evolved Aircraft Carrier : exportable ?

© DCNS.
L'étude DEAC (DCNS Evolved Aicraft Carrier) est l'adaptation du deuxième porte-avions à l'hypothèse d'une commande "si les conditions économiques et financières le permettent". Par rapport au livre blanc de 1994, la crise financière et économique de 2007-2008 pèse aussi sur cette étude.

Ce projet est de dimensions et caractéristiques plus réduites donc moins coûteux pour rentrer dans l'enveloppe budgétaire (sans qu'il ne s'agisse du "porte-avions enveloppe" à propulsion nucléaire). Grâce à sa propulsion conventionnelle, il sera plus aisée de le placer à l'export ! 

A l'instar d'autres systèmes d'armes majeurs et structurants, la question de la marchandisation se pose. Est-il possible de tout exporter ? Concernant le pont plat pour aéronefs à voilure fixe, l'équipement relève presque de l'expression matérielle de la souveraineté d'un Etat. 

Nous sommes dans un contexte de fin du conflit Est-Ouest, d'après 11 septembre et d'émergence ou réémergence de nouvelles puissances. Ces nouveaux acteurs (Brésil, Russie, Inde et Chine) présentent la volonté de se doter de groupes aéronavals. 

La Chine est sous embargo en ce qui concerne les ventes d'armes... ou presque puisque la déconstruction d'anciens porte-avions fait des heureux dans l'Empire du Milieu. 

L'Inde et le Brésil sont des partenaires plus ouvert. Le premier porte-aéronefs Indien de conception et construction nationale est dérivé directement du Cavour. L'Inde construit ce premier navire, et pourrait en construire un second sur le même modèle (ce qui est très logique), voire un troisième. Toutefois, il faut rappeler que la marine indienne recevra aussi l'ex-porte-aéronefs soviétiques, l'Amiral Gorshkov, rebaptisé Vikramaditya. 

Le Brésil serait à la recherche d'une opération similaire à la coopération italo-indienne pour construire des porte-avions. Le Brésil ambitionnerait de s'équiper de deux groupes aéronavals : 4 porte-avions. Il est difficile de dire si le Brésil arrivera à 4 navires. Il lui faudrait au moins remplacer l'ex-Foch. L'aéronavale brésilienne entretient son savoir-faire depuis que le Minas Gerais (1956-2001) était en dotation dans sa marine.

Il y a eu des bruits de coursives, comme quoi, la France aurait dans ses cartons des projets de coopération en matière aéronavale avec le Brésil (qui fait du transfert de savoir-faire dans ce domaine avec la Chine) et la Russie. Le blog Poder Naval (relayé par RP Defense) relevait, début avril, que DCNS exposait quelques maquettes dont celle du DEAC au salon naval brésilien.
Il existe un autre partenaire possible pour la France : la Russie. L'information est tombée, notamment, il y a trois ans. L'agence de presse Russe, RIA Novosti (relayée sur Red-Stars) livrait deux informations : la France serait en passe de vendre "des" Mistral à la Russie et ce serait une première coopération dans les "grands navires de combat" afin de construire un porte-avions en commun.

Constatons que l'avenir de notre outil aéronaval pourrait passer par une coopération avec un pays du BRIC(S), et non plus avec l'OTAN (coopération franco-anglaise). 

07 mars 2011

PA 58 : du PA2 vers le PA3 ?

© JJMM.
Dans les années d'après-guerre la France reconstruisait sa marine. La IVe République effectua, alors, un travail plutôt fantastique, vu les conditions du pays, vu ses finances, par conséquent. À l'avènement de la Ve République des projets emblématiques comme la force aéronavale autour des Clemenceau et Foch, et la dissuasion, sont très avancés et hérités de la IVe République.
 

01 mars 2011

Du Rafale N au Harrier sur BPC ?


© Brunchec.
Nous nous sommes déjà fait l'écho (Rafale Marine Biplace, JSF et collision) de « l'intérêt » opportuniste manifesté par les Britanniques à propos du Rafale. Nous avons même tenté de montrer qu'une renaissance du Rafale N n'était pas à exclure si on prenait nos voisins d'outre-Manche au mot (et donc faire semblant de ne pas voir que le partenariat français est le pion modérateur des échanges « diplomatiques » sur le programme JSF entre États-Unis et Royaume-Uni).


28 janvier 2011

Commande et construction de deux nouveaux porte-avions dans les années 2030 ?




" Le déplacement du PA2 est, quant à lui, de 59.000 tonnes à pleine charge (au neuvage). Ce bâtiment est donc moins lourd que la version française du CVF précédemment étudiée (65.000 tonnes). Pourtant, les capacités en emport d'aéronefs sont identiques, avec des infrastructures dimensionnées pour 32 Rafale, 3 Hawkeye et 5 hélicoptères. « On l'a fait mincir. Ce design bénéficie par rapport au précédent d'une forme de carène améliorée. De manière générale, le bateau a été optimisé pour répondre au mieux aux besoins de la Marine nationale, mais aussi dans une perspective très forte de réduction de coûts », explique un ingénieur. Officiellement, aucun chiffre n'est donné mais, dans les coursives, on évoque une facture réduite d'environ 20%. Les efforts portent sur le budget nécessaire à la phase de réalisation, mais aussi sur l'exploitation, avec une maintenance réduite et un équipage restreint grâce aux automatismes. Ainsi, l'équipage du PA2 est donné à 1690 personnes, dont seulement 900 pour la conduite du bâtiment. Cela représente une baisse sensible par rapport au Charles de Gaulle. Bien que plus petit (261 mètres, 42.000 tonnes) et embarquant moins d'appareils, l'actuel porte-avions français est armé par un peu moins de 2000 personnes (groupe aérien embarqué compris).