Tentons l'instauration d'une chronique. Chaque mois, deux mots seront présentés. Ils seront tirés du Dictionnaire de la Marine à voile (Paris, éditions René Baudouin, 1980) du capitaine de vaisseau de Bonnefoux. Avant cela, présentons l'auteur de l'ouvrage aussi adroitement que possible.
Son cousin germain, capitaine de vaisseau et alors major général du
port de Brest, le fait entrer dans la Marine comme novice. Il embarque
alors à Bordeaux à bord du lougre la Fouine en 1798
(p.11). A Brest, il passe un examen et devient aspirant de première
classe le 13 avril 1799.
En 1814, après de multiples embarquements et campagnes, il prend le commandement du Département des Landes, une corvette. Par la suite, entre les remous de l'Histoire de France, il prend
le commandement du Bayonnais, de l'Adour en 1820.
En 1821, il reçoit le commandement non seulement de la goëlette La Provençale mais aussi de la station de la Guyane. Le travail produit par La Provençale et son équipage permit
au ministère de la Marine de publier le Guide pour la navigation de la Guyane
alors que la zone n'était connue que par l'entremise de cartes souvent
erronées.Devenu capitaine de frégate
le 4 avril 1824, il est nommé sous-gouverneur du collège royal de la
Marine à Angoulême. Puis, devenu capitaine de vaisseau en 1835, il
reçoit simultanément le commandement de l'Orion
sur lequel était installée, à Brest, l'Ecole navale. En 1840 c'est
le commandement de la frégate Erigone et en 1848, la publication de la
première édition du Dictionnaire de la Marine à
voiles.
Grâce au travail de toute une vie de ce savant marin, je vous propose de (re)découvrir des mots de Marine. Et nous aurons quelques surprises à travers les définitions données dans l'ouvrage. Enfin, notez que j'utilise la seconde édition du dictionnaire parue en 1856 et qui concerne aussi la marine à vapeur.
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