Votre webzine EchoRadar vous propose de suivre maintenant ses
fiches de lecture sur les bandes dessinées et comics que ses membres ont
pu lire. Autant de tomes, de numéros qui auront un
rapport plus ou moins rapproché avec les sujets d'actualité ou
d'intérêt habituels. En voici le premier numéro...
Quelle bonne surprise de trouver au détour de l’obligation de faire ses commissions le premier tome d’une BD voulant aborder la guerre des Malouines (2 avril – 14 juin 1982) : Malouines – Le ciel appartient aux faucons aux éditions Paquet (2014). Qui plus est, l’affaire est abordée du côté argentin, ce qui rajoute de l’intérêt. Oui, c’est une belle tribune pour raconter l’histoire de ces pilotes qui devinrent une menace mortelle pour la flotte anglaise. Toutefois, cette BD ne verse aucunement dans un nationalisme primaire, au contraire.
Quelle bonne surprise de trouver au détour de l’obligation de faire ses commissions le premier tome d’une BD voulant aborder la guerre des Malouines (2 avril – 14 juin 1982) : Malouines – Le ciel appartient aux faucons aux éditions Paquet (2014). Qui plus est, l’affaire est abordée du côté argentin, ce qui rajoute de l’intérêt. Oui, c’est une belle tribune pour raconter l’histoire de ces pilotes qui devinrent une menace mortelle pour la flotte anglaise. Toutefois, cette BD ne verse aucunement dans un nationalisme primaire, au contraire.
En
effet, comme cela est dit dans les bulles, la nation la plus en retard
sur le plan technologique était l’argentine. Désavantage ou avantage ?
L’histoire du conflit pourrait nous amener à évaluer la seconde option
puisque les forces armées argentines ont eu à innover sur le plan
tactique pour compenser la faiblesse technologique. Chose intéressante
puisque dans le sillage de la diplomatie de défense américaine, les
facteurs technologiques et matériels tendent à primer sur tout.
Les
auteurs Barron et Taborda nous relatent donc les sorties des pilotes
argentins à l’assaut de la force navale britannique. Ce premier tome
narre les premières erreurs, les difficultés à repérer les navires
adverses en mer et la réussite, finalement. Quelle réussite, au
demeurant, que l’armée de l’air argentine, non rompue aux manoeuvres
aéronavales, puissent utiliser des modes opératoires afin de surprendre
le HMS Ardent, une frégate type 21 de la Royal Navy. L’approche du Skyhawk relève plus de celui de l’Exocet qu’autre chose.
Mais
cette BD nous montre aussi ce qu’est l’intervention des pilotes de
chasse des deux nations dans cette guerre. Tout comme le respect qui
transparaît dans les bulles pour les combattants adverses. Respect réel
sur le terrain entre les militaires des deux nations, ce qui s’est
traduit par une prise en charge honorable des prisonniers et ce qui a
facilité le processus de « paix ».
Enfin,
n’oublions pas de dire que le dessin est riche et coloré, sans être une
toile impressionniste. Les zincs sont bien représentés et bien nommés,
ce qui n’est que pur plaisir.
Le marquis de Seignelay / Le Fauteuil de Colbert
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