Les @mers du CESM


Les @mers du CESM - 19 avril 1944 :

Le cuirassé Richelieu participe au bombardement de Sabang, base japonaise en Indonésie. Le navire français, ayant rejoint l’Eastern Fleet commandée par l’amiral britannique Somerville, prendra part à trois autres opérations visant des bases navales ennemies. Après 52 mois passés en mer, le bâtiment rentre à Toulon le 1er octobre 1944. À nouveau déployé en Asie du Sud-Est l’année suivante, le bâtiment assistera à la capitulation du Japon dans la rade de Singapour le 23 septembre 1945.





08 mars 2016

Supercarrier, retour vers la norme ?

© Inconnu. Intercepteur J-20 avec soute ventrale en position ouverte.

Nous serions dans une phase de diffusion de la puissance aéronavale entamée dès les années 2000. Les principales puissances maritimes semblent réagir sous l'effet de deux facteurs. Le premier est bien entendu l'évolution de la puissance aérienne à travers les aéronefs dits de cinquième et sixième génération entrés ou destinés à entrer en service. Le deuxième est l'adaptation des outils navals à la mise en oeuvre de ces nouveaux avatars de la guerre aérienne. 

04 mars 2016

HIL Marine : H160 et NH90

© Airbus Helicoptères.

Quelques digressions quant au programme HIL (Hélicoptère Inter-armées Léger) nous amenait à discuter de sa partie navale. Le besoin de la Marine nationale est-il compatible avec ceux de l'Armée de l'Air et de l'Armée de Terre ? L'ensemble des options sur la table invite à considérer la robotisation de la troisième dimension par voilures fixes (drones MALE) que tournantes (SDAM/SDT). Surtout que les négociations inter-armées ne manqueront de s'intéresser au devenir du programme Patroller qui pourrait intéresser la Marine. 

03 mars 2016

Une smart base dédiée aux drones ?

A la suite de l'annonce du contrat remporté par Sagem pour le drone MALE de l'Armée de Terre (et non pas le SDT), nous nous étonnions qu'il n'existe pas un travail inter-armées sur l'insertion des robots aériens dans les forces. L'effort de chacune forces armées, Gendarmerie nationale comprise, ne dépasse pas le stade de l'expérimentation tandis que l'objectif affiché est toujours celui d'un généralisation de l'emploi des drones. C'est pourquoi nous nous intéressons au concept de smart base, promu par l'Armée de l'air, afin de trouver le catalyseur tant désiré des initiatives éparpillées. 

02 mars 2016

SDT/SDAM : un drone tactique commun à l'Armée de Terre et la Marine ?

© Marine nationale.
Nous avions salué le choix de l'Armée de Terre en faveur du drone Patroller de Sagem dans le cadre du programme SDT (Système de Drone Tactique). Nous nous étonnons que l'Armée de Terre ne disposera pas de drones "tactiques" mais bien de théâtre. C'est pourquoi nous soumettons l'idée de relancer le programme SDT/SDAM (Système de Drone Aérien de la Marine) afin que la force terrestre puisse au contact disposer du chaînon manquant entre le micro-drone (DRAC (Drone de Reconnaissance Au Contact) et le drone inter-théâtre (MQ-9 Reaper). Celui-ci permettant, à terre comme en mer, de préserver le potentiel de voilures tournantes.

01 mars 2016

Une composante dronique dans AVSIMAR ?

© SAGEM.

L'Artillerie (SDAM, MALE) et l'ALAT (HIL) auraient tout intérêt à s'intéresser aux besoins de la Marine nationale, et vice-versa, sur deux points particuliers que sont l'absence d'un drone tactique au sein de l'Armée de Terre que l'élargissement du programme de drones MALE (Moyenne Altitude, Longue Endurance) au programme AVSIMAR. Débutons par ce dernier point car il ouvre la perspective de fructueux échanges dans l'optique de la robotisation de l'usage de la troisième dimension au sein des deux aviations de coopération terrestre et maritime. 


27 février 2016

HIL Marine : HML ?

© Marine national. Une Gazelle à bord du Siroco pour un exercice amphibie en 2013.
Le général de la Motte, COMALAT, réaffirme la volonté de l'Armée de Terre et de voir aboutir le programme HIL, si possible plus rapidement que la programmation le prévoit (la première machine est espérée pour 2028), et qu'il demeure interarmées. Cela suppose que la Marine nivelle par le bas ses besoins en matière de voilures tournantes. Quelles pertes capacitaires ? Quels éventuels gains ? Un compromis peut toujours surgir avec de la bonne volonté. 

26 février 2016

"Géostratégie de l'océan Indien" d'Hervé Coutau-Bégarie


Intéressons-nous à l'étude de l'océan Indien dans une perspective géostratégique (les données politico-militaire appliquées à l'espace pour reprendre l'expression du professeur) proposée par Hervé Coutau-Bégarie (Géostratégie de l'Océan Indien, Paris, Economica, 1993, 352 pages). Les données du problèmes sont déjà anciennes de quelques crises et ambitions. Ce qui n'enlève rien à l'approche très intéressante de la notion de "maîtrise des mers" tout comme la présentation des fondamentaux dans l'étude de cet espace.

23 février 2016

ASBM ou APBM ?


Les Anti-Ship Ballistic Missile (ASBM) permettraient de toucher et détruire des unités navales, de manière surprenante les plus "grosses", et constitueraient ainsi l'arme idéale permettant d'annihiler les grandes unités de surface, donc les vecteurs permettant à une force aéroterrestre d'influencer la décision à terre pour reprendre l'Amiral Castex et le général Beaufre. Ce paradigme présenté aujourd'hui comme étant celui de la Chine dans un cadre mental américain dit Anti-Access/Area-Denial (A2AD - Déni d'Accès/Interdiction de Zone)semble faire l'impasse chez ses promoteurs sur son origine soviétique. Pourtant, un Anti-Port Ballistic Missile aurait toute sa pertinence car la guerre du Pacifique étant essentiellement une guerre de bases pour reprendre le mot d'Hervé Coutau-Bégarie (Traité de Stratégie, Paris, Economica, 2011 (7e édition).