|
© Etat-major des Armées/Marine nationale. Du 12 au 16 avril, le groupe aéronaval français
(GAN), engagé aux côtés du groupe du porte-avions Carl Vinson au sein de
la Task Force 50 depuis le 23 février, assure seul la permanence
aéronavale de la coalition dans le golfe arabo-persique. Déployés dans
l’océan Indien et le golfe arabo-persique dans le cadre de leur mission
« Arromanches », le porte-avions Charles de Gaulle, la frégate de
défense aérienne Chevalier Paul, le pétrolier-ravitailleur Meuse, la
frégate anti sous-marine HMS Kent et un sous-marin nucléaire d’attaque
sont aujourd’hui dans leur 8e semaine d’opération au large de l’Irak. |
La Marine nationale fournissait, au titre de l'effort de guerre contre le groupe dit "Etat Islamique" et les forces de Bachar El-Assad, le GAn (Groupe Aéronaval), centré sur le porte-avions Charles de Gaulle, comme outil de diplomatie navale afin de tenter d'influencer la décision à terre pour reprendre les cheminements stratégiques de Julian S. Corbett et du général Beaufre. Toutefois, eu égard à la modeste activité aérienne française, comparativement à l'intervention russe, nous proposons de nous interroger sur la pertinence de l'emploi du GAn quand des croisières à destination de l'Inde, de l'Australie, de la Chine ou du Japon auraient pu paraître plus efficaces sur le plan politique.