© Protocg. Modélisation en trois dimensions (Turbosquid) d'un SNLE de classe Dreadnought (4). |
Après l'allocution prononcée devant la House of Commons par le Premier minister, M. Boris Johnson (24 juillet 2019), a été publié la Global Britain in a Competitive Age:the Integrated Review of Security, Defence, Development and Foreign Policy (2021, 114 pages) qui offre un point très complet quant à la doctrine nucléaire britannique depuis un certain temps. Au terme de nombreuses justifications, Londres déclare vouloir revenir sur la décision, entérinée par la 2010 Strategic Defence and Security Review, de réduire l'arsenal à 180 têtes nucléaires dont 120 déployées. « UK will move to an overall nuclear weapon stockpile of no more than 260 warheads » (p. 76). Le Royaume-Uni est la première puissance nucléaire du Traité sur la Non-Prolifération des armes nucléaires (TNP) a augmenté - officiellement - le nombre de têtes nucléaires déployées depuis l'apogée britannique « en plateau » (1973 - 1981) après une décrue continue de celui-ci et l'abandon de sa composante aéroportée (1993). Revirement stratégique ?