© BAE Systems. |
Les premières études auraient été débutées au plus tard en 2002. Le principe du renouvellement de l'unique et océanique composante de la dissuasion britannique autour de quatre bateaux a été acquis après quatre votes au Parlement. La découpe de la première tôle du "first of the class" du programme Successor (quatre Sub-Surface Ballistic Nuclear
(SSBN) ou Sous-marins Nucléaires Lanceur d'Engins (SNLE) en français)
est intervenue le 5 octobre 2016 en présence du secrétaire d'État à la
défense britannique, M. Michael Fallon.
Continuous At Sea Deterrent (CASD) est la plus longue opération militaire du Royaume-Uni. La posture de la composante océanique britannique, pour reprendre le vocable français fêtait ses 50 ans en 2019. Avec le retrait du service au profit de l'arsenal britannique des bombes nucléaires à WE.177C, mettant fin de facto à la composante aéroportée, la dissuasion britannique ne possède plus qu'une seule composante donc une seule plateforme et un seul type de vecteurs pour un seul type d'armes.
Les quatre SSBN de la classe Resolution tenaient la posture depuis 1969 en menant ensemble 229 patrouilles.
La 350e patrouille menée par les SNLE britanniques s'achevait aux alentours du mois de septembre 2017. A ce rythme, les Vanguard auront mené environ 248 patrouilles entre 1996 et 2034.
La 500e patrouille devrait être achevée en 2043 par l'un des Successor.
Continuous At Sea Deterrent (CASD) est la plus longue opération militaire du Royaume-Uni. La posture de la composante océanique britannique, pour reprendre le vocable français fêtait ses 50 ans en 2019. Avec le retrait du service au profit de l'arsenal britannique des bombes nucléaires à WE.177C, mettant fin de facto à la composante aéroportée, la dissuasion britannique ne possède plus qu'une seule composante donc une seule plateforme et un seul type de vecteurs pour un seul type d'armes.
Les quatre SSBN de la classe Resolution tenaient la posture depuis 1969 en menant ensemble 229 patrouilles.
La 350e patrouille menée par les SNLE britanniques s'achevait aux alentours du mois de septembre 2017. A ce rythme, les Vanguard auront mené environ 248 patrouilles entre 1996 et 2034.
La 500e patrouille devrait être achevée en 2043 par l'un des Successor.
Classe Resolution
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Classe Vanguard
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Classe Dreadnought
| |
HMS Resolution (1967 - 1994)
HMS Repulse (1968 - 1996)
HMS Renown (1968 - 1996)
HMS Revenge (1969 - 1992)
|
HMS Vanguard (1993 - 2033 (?)
HMS Victorious (1995 – 2035 (?)
HMS Vigilant (1996 – 2036 (?)
HMS Vengeance (1999 – 2039 (?)
|
HMS Dreadnought (2033 – 2073 ?)
HMS Valliant (2035 – 2075 ?)
HMS Warspite (2036 – 2076 ?)
HMS King George VI (2039 – 2079 ?)
| |
Caractéristiques nautiques
| |||
Longueur
|
130
|
149,9
|
153,6
|
Largeur
|
10
|
12,8
|
~ 13 ?
|
Tirant d’eau
|
9,17
|
12
|
~ 12,5 ?
|
Tonnage en surface
|
7600
|
13 508 ?
|
15 500 ?
|
Tonnage en plongée
|
8500
|
15 900
|
17 200
|
Immersion (mètres)
|
~ 275
|
~ 500
|
~ 500 ?
|
Vitesse (nœuds)
|
25
|
25 +
|
25 ?
|
Propulsion (CV)
|
27 500
|
27 500 ?
|
30 000 ?
|
Réacteur
|
Pressurised Water Reactor 1
Core A
|
Pressurised Water Reactor 2
Core H
|
Pressurised Water Reactor 3
Core ?
|
Autonomie (mn)
|
6-7 ans ?
|
25 - 30 ans
|
30 ans + ?
|
Equipage
|
2 x 143
|
2 x 135
|
2 x 130
|
Caractéristiques opérationnelles
| |||
Tubes Lance-Torpilles
|
6 x 533 mm
|
4 x 533 mm
|
4 x 533 mm
|
Tubes Lance-Missiles
|
16 (Polaris A3)
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16 (Trident 2D5)
|
12 (Trident 2D5)
|
Nombre de patrouilles
|
229
|
248 (?)
|
265 ?
|
Le programme Renewal Trident vise à renouveler les quatre plateformes de la composante océanique de la dissuasion britannique ainsi que les têtes tandis qu'il n'est actuellement prévu qu'un programme d'extension du service des missiles Mer Sol Balistiques Stratégiques (MSBS) Trident 2D5.
Le devis initial pour l'acquisition des plateformes et vecteurs (têtes nucléaires rénovées comprises) établi par le ministère de la défense britannique est d'un volume total de 47,42 milliards d'euros (2018). Il y a une provision dévolue aux risques d'inflation des coûts pour chaque partie du programme (dont la construction des bateaux), soit un volume de 11,57 milliards d'euros. Les dépenses pour la construction des quatre SSBN sont évaluées dans le cadre de ce devis à 12,72 milliards d'euros, soit 3,18 milliards d'euros par bateau.
Le devis initial pour l'acquisition des plateformes et vecteurs (têtes nucléaires rénovées comprises) établi par le ministère de la défense britannique est d'un volume total de 47,42 milliards d'euros (2018). Il y a une provision dévolue aux risques d'inflation des coûts pour chaque partie du programme (dont la construction des bateaux), soit un volume de 11,57 milliards d'euros. Les dépenses pour la construction des quatre SSBN sont évaluées dans le cadre de ce devis à 12,72 milliards d'euros, soit 3,18 milliards d'euros par bateau.
Le programme Successor devenait la classe Dreadnought quand le secrétaire d'État à la
défense britannique, M. Michael Fallon, dévoilait le nom de baptême du premier bateau : HMS Dreadnought. Il sera le huitième à porter ce nom.
Nom donné à plusieurs reprises dans la Royal Navy aux plus prestigieuses unités qui ont presque toujours marqué l'histoire mondiale. Le deuxième HMS Dreadnought était un galion de 42 canons de la flotte de Sir Francis Drake qui vainquit l'Invincible Armada. La flotte de l'Amiral Nelson comptait aussi un HMS Dreadnought, vaisseau à trois ponts de 98 canons (1801 - 1811). Sans oublier le plus célèbre d'entre tous les Dreadnought : le cuirassé éponyme (1906 - 1919) à l'artillerie principale mono-calibre et à la direction de tir centralisée. voulu par le First sea lord, Lord Fisher. Enfin, le premier sous-marin à propulsion atomique britannique fut logiquement baptisé HMS Dreadnought (1963 - 1980) qui fut mis sur cale dans le même chantier que le futur SNLE.
Le deuxième de la classe sera le HMS Valiant comme l'avait annoncé le député britannique Gavin Williamson à Barrow in Furness. Le nom du troisième SSBN est HMS Warspite, annoncé une nouvelle fois par Gavin Williamson le 25 février 2019. L'Amiral Philip Jones, First sea lord, dévoilait le 3 mai 2019 le nom du quatrième bateaux de la classe Dreadnought : le HMS King George VI. Premier du nom.
La construction des Dreadnought a donc débuté à Barrow in Furness en la présence des trois derniers Astute - HMS Anson (2020 ?), HMS Agamemnon (2022 ?) et HMS Agincourt (2024 ?) - toujours présents dans la nef, à divers état d'achèvement.
© Inconnu. |
Le site de BAE Systems de Barrow in Furness bénéficie d'un programme de constructions d'infrastructures supplémentaires et d'extensions pour un montant de 407,16 millions d'euros (2015) lancé en 2014 et s'étalant sur huit ans :
Cette nef, le Devonshire Dock Hall construit entre 1982 et 1986 afin d'accueillir l'assemblage des Vanguard, est d'une superficie au sol de 25 100 m². Le bâtiment va être doté à l'arrière (celui opposé à la darse) d'une extension composée d'ateliers.
Le Central Yard Facility (16 260 m²) - a été construit (2015 - 2018) pour un montant de 115,75 millions d'euros (2018). Il se situe à proximité directe du quai sud de la darse fermée à l'Ouest par le le Devonshire Dock Hall. Les tôles d'acier à haute limite élastique y seront pressés et soudés afin de former les tronçons de coque. Éléments de coques qui seront pré-armés avant de rejoindre la nef d'assemblage.
D'une superficie nettement moindre mais presque accolé au précédent : la New Paint Facility a aussi été érigée pour un montant et une superficie non-précisés. Elle servira au sablage et à la peinture des éléments de coque.
La rénovation de la principale unité de fabrication du site.
A l'extérieur du site de BAE System est en cours de construction un nouvel entrepôt logistique pour 31,21 millions d'euros (2015) d'une superficie de 28 000 m² : le Strategic Bulk Store. Il centralisera toutes les fournitures ayant trait aux programmes Astute et Dreadnought et devant donc rejoindre le Devonshire Dock Hall.
Le Devonshire Dock Hall est assorti, et c'est remarquable, d'un ascenseur à bateaux d'une capacité de 24 300 tonnes.
© Save The Royal Navy. |
La construction des Dreadnought reposera sur la jonction de 16 tronçons et blocs. La première tôle a donc été découpé le 5 octobre 2016. Depuis la construction s'enchaîne :
© BAE Systems. "It is the first unit of Dreadnought’s forward end to be moved into the new Central Yard Facility". 21 juin 2019. |
© Inconnu. Poursuite du mouvement du 21 juin : le tronçon franchit Bridge road afin de rejoindre le Central Yard Facility. |
© BAE Systems. "A section of submarine is moved across a public highway at BAE Systems Submarines in Barrow, Cumbria". 17 octobre 2019. |
© Jacobs engineering. Maquette de la nouvelle jetée devant être érigée par Jacobs engineering à Barrow in Furness à environ cent mètres de l'actuel quai (sud de la darse) servant pour les Astute. |
© BAE Systems. Image de syntèse représentant un Dreadnought à quai à la base navale de Faslane. |
Au moins les Anglais ont de la suite dans les idées, quatre nouveaux SNLE et 2 nouveaux PA de 70000 tonnes. Ainsi la RN retrouve son rang et la GB sa crédibilité. Il serait plus que temps que nous fassions de même, mais les British me semble plus réaliste et réactifs que nous, comme d'habitude.
RépondreSupprimerAlors reprenons un peu plus en détails:
Supprimer- le France a deux composantes nucléaires, océaniques (comme les Britanniques) et aéroportées avec les rafales N (que n'a plus la GB comme précisé par le marquis)
- Le France construit également 4 SNLE de 3ème génération à 16 tubes et non pas à 12 comme les Britanniques.
- Les Missiles britanniques mis en oeuvre restent des Trident 2D5 non rénovés à l'inverse des M51 français
- La maintenance des Trident est confié aux Américains (normal, c'est leur vecteur !) donc les Britanniques n'ont pas d'indépendance stratégique.
Pour ce qui est de l'aéronaval, je vous concède que 2 PA, cela a plus d'allure que notre unique Charles De Gaulle, sauf que c'est joli uniquement sur le papier. Pourquoi ?
- ils ne sont pas à propulsion nucléaire
- ils ne sont pas CATOBAR
- ils n'auront pas de flottille de guet aérien
- ils n'ont encore aucun avion de chasse à mettre dessus !!! Le F35B continue ses déboires. La Royal Navy n'en a pour le moment commandé qu'une flottille de 15 (expérimentale car il faut reformer entièrement des pilotes de l'aéronavale à voilure fixe)
- les Britanniques ralentissent volontairement la construction du 2ème PA pour des raisons budgétaires (qu'en serait-il d'ailleurs de budget de la défense après le Brexit ?)
Bref, ce n'est pas encore demain que l'on verra un groupe aéronaval 100% britannique organisé autour d'un PA (diesel) armant 40 F35B croisant dans l'Océan Indien comme c'est régulièrement le cas pour le Gan qui a d'ailleurs relevé pendant quelques jours la PA de la flotte US pendant la 3ème opération Aromanches. La Marine nationale est d'ailleurs la seule marine inter-opérable avec US Navy.