© Defence in a Competitive Age, p. 47. |
La Global Britain in a Competitive Age: the Integrated Review of Security, Defence, Development and Foreign Policy (2021, 114 pages) a été publiée dans la foulée de l'allocution prononcée devant la House of Commons par le Premier minister, M. Boris Johnson (24 juillet 2019). Les conclusions de cette stratégie intégrale sont transposées à la stratégie militaire par le document Defence in a competitive age (2021, 76 pages). Les décisions du gouvernement de Sa Gracieuse Majesté quant aux formats des Armées britanniques semblent avoir largement privilégié la Royal Navy qui bénéficie de moins de « cuts », malgré une hausse de 27,85 milliards d’euros aux 218,12 milliards d’euros initialement prévus pour les quatre prochaines années. Mais bien des problématiques (ressources humaines, préparation opérationnelle) demeurent et de manière très surprenante certains programmes ne sont pas mis en exergue dont l’Extra large unmanned underwater vehicle (XLUUV) seulement cité.
L' « Integrated Review », du point de vue de la caractérisation de la scène internationale, confirmait le bien fondé des alliances classiques avec les États-Unis et l'intégration au sein de l'Alliance atlantique et les liens particuliers forgés avec la France. L'Union européenne n'est pas citée car l'Europe est identifiée de manière vague comme le « partenariat européen ». Sont rangés parmi les menaces la Russie, désignée comme « la menace directe la plus grave pour le Royaume-Uni » (p. 26), et la Chine est identifiée comme étant un « systemic competitor » dont la « puissance croissante [...] son affirmation internationale seront probablement le facteur géopolitique le plus important des années 2020 » (p. 26). Mais le rôle de Pékin est analysé sous l'angle du défi géopolitique, et donc économique, contrairement à Moscou perçue comme une menace géostratégique.
Sur le plan de la stratégie militaire, Londres se décrit comme voulant atteindre le rang de « Global Britain », c'est-à-dire l'échelon entre « super power » et puissance moyenne à vocation mondiale, donc un cran au-dessus de la France. Le rayonnement géographique s'arrête donc entre le théâtre Indo-Pacific, cité 25 fois, et tous les « British overseas territory » en passant par l'espace otanien. Les Armées britanniques continueront à détenir toutes les capacités du spectre des opérations - « across all 5 domains –space, cyberspace, maritime, land and air » (p. 12) - mais évolueront « from a force that is primarily designed for the contingency of a major conflict and warfighting, to one that is also designed for permanent and persistent global engagement. » (p. 12)
La réponse navale est privilégiée dans Defence in a Competitive Age, contrairement à l'Integrated Review où le fait nucléaire était dominant. Niveau de la méta-stratégie, selon ce qui pouvait être appréhendé de l'opinion publique britannique : le rang de première marine européenne à ne pas céder à la France mais aussi la Queen Elizabeth class (2) dont les bâtiments ont été présentés comme étant des « super carrier » par le First Sea Lord a irrigué les débats. Il était perceptible que l'activité aéronavale française, en particulier dans ses progrès opérationnels avec l'US Navy, a agacé dans certains milieux en raison d'un sentiment d'abaissement. La Royal Navy, de manière consciente et appliquée vendait littéralement de la fierté nationale avec ses porte-aéronefs STOVL. Et ce sont peut-être là quelques raisons qui font que la Royal Navy a gagné son bras de fer contre la British Army qui proposait de n'armer simultanément qu'un seul des deux porte-aéronefs STOVL, en 2020, afin d’obtenir de moindres coupes dans son propre format.
Il est à se demander si le nombre réduit de « cuts » a trait à l'analyse fonctionnelle ou bien à une manœuvre sur les perceptions pour revigorer le sentiment national britannique, dans séquence post-BREXIT. Il y a un parallèle à faire entre le réseau de bases, reflétant Britannia rules the Waves, la Future Commando Force et le tropisme inavoué d'une nouvelle British Pacific Fleet et le Royaume-Uni résistant de 1940, seul au monde, jusqu'au Royaume-Uni triomphant de 1944, assis parmi les Grands et vainqueurs quelques mois plus tard.
C'est pourquoi il n'est guère surprenant de distinguer le Carrier Strike Group (CSG) comme la force opérationnelle appelé à monter en puissance sur le plan capacitaire et opérationnel mais aussi à rayonner jusque dans l'Indo-Pacific. Les deux bâtiments seront bel et bien armés simultanément. Le nombre de F-35B est arrêté aujourd'hui aux 48 commandés et devant être livrés d'ici à 2026. Il avait été question d'une cible finale de 136 exemplaires (2015). Une deuxième tranche pourrait être commandée et concernée entre 12 et 24 exemplaires supplémentaires : pour la seule Fleet Air Arm ? Il ne semble plus question qu'ils rejoignent la Royal Air Force.
Et pour soutenir le CSG et d'autres groupes navals, le programme Fleed Solid Support (FSS), tirant ses origines du programme britannique Military Afloat Reach and Sustainability (MARS), est confirmé et devra être relancé par un probable troisième appel d'offres, les deux précédents n'ayant pas vu les deux consortiums être en mesure de faire rencontrer leur offre technico-industrielle avec l'enveloppe financière allouée par le ministère. Mais le budget est en hausse sur les quatre prochaines années. En attendant, le RFA Fort Rosalie (1978 - 2021 ?) sera finalement désarmé.
Une Multi-Role Ocean Surveillance capability devra permettre au Royaume-Uni d'améliorer sa capacité à protéger les « underwater critical national infrastructure » - et donc à réparer des câbles sous-marins - mais aussi à améliorer la capacité à détecter les « threats in the North Atlantic » (p. 50). Cela pourrait se comprendre comme un futur bâtiment apte à mener des actions jusqu'aux très grandes profondeurs avec des moyens déportés et simultanément capable de déployer des systèmes, passifs ou actifs, pour participer aux moyens de surveillance océanique déployés dans l'océan Atlantique Nord. Il est à se demander s'il peut exister un lien entre le programme T-ARC(X) Cable Ship, auquel participe BMT, et cette nouvelle capacité à acquérir par la Royal Navy.
Il sera mis en place une Future Commando Force, résultat des expérimentations à la mer des années 2019-2020, et un « Maritime Special ops » (p. 47).
Le programme Multi-Role Support Ships (MRSS) - ou « Strategic RoRo » (p. 47) ? - devra être lancé pour matérialiser les capacités dites « Littoral Strike », devant soutenir le déploiement de la Future Commando Force mais également les unités des forces spéciales, en tant qu'effecteur des moyens de manœuvre sous le seuil et pour mener la lutte dite anti-terroriste à l'échelle mondiale.
Et l'un des deux futurs bâtiments ne sera finalement plus que déployé épisodiquement dans le cadre d'un Littoral Response Group (LRG) - simultanément au CSG -, à partir de 2023. D'où les 58,02 millions d'euros à dépenser pour adapter l'un des trois TCD de la classe Bay, au profit de la Future Commando Force. Le 1er Littoral Response Group (LRG) sera déployé en 2021, dans le cadre de la Joint Expeditionnary Force, le deuxième le sera en 2023 sur le théâtre Indo-Pacific. Mais les ambitions précédentes avaient été plus hautes avec le stationnement d'un MRSS entre Oman et Singapour.
La flotte de surface
devrait bénéficier d'une augmentation de son format des 19 destroyers et
frigates (Strategic Defense Review 2010) à 24, à l'horizon
2030 selon le Prime minister. Mais il faudrait entendre cela comme le nombre de « surface warships ». Outre les six destroyers Type 45 et les treize frigates Type
23, un nouveau programme, d'ores et déjà annoncé, sera lancé afin de
permettre la hausse désirée du format : la Type 32. Est-ce à dire
qu'avec huit Type 26, cinq Type 31 auxquels
s'ajoutent les six destroyers Type 45, il y aura cinq Type 32
? Par ailleurs, s'il est fait allusion à la question du remplacement des RGM-84 Harpoon Block I, par le programme Surface to Surface Guided Weapon (I-SSGW), il n'est en revanche rien dit du programme FC/ASW devant le remplacer à terme, alors que l'horizon de l'entrée en service des différentes versions des deux munitions est entre 2028 et 2032, soit celui de la Defence in a Competitive Age.
Cette dernière ne serait pas une élévation du porteur du système de guerre des mines du programme MCMM à l'appellation de frégates. « Type 32 frigates, designed to protect territorial waters, provide persistent presence overseas and support our Littoral Response Groups. » Et eu égard à d'autres mesures, il s'agirait de comprendre qu'il s'agit d'un concept très proche des patrouilleurs hauturiers de la classe River batch 1 et batch 2, avec quelques rationalités pouvant se recouper avec les frégates de surveillance jusqu'aux BAM, BPM et même à l'European Patrol Corvette.
Deux frégates Type 23 seront désarmées au titre des coupes : il s'agirait de 2 des 5 Type 23 General Purpose car n'ayant pas reçu modernisation de leurs capacités de lutte sous la mer et ne bénéficiant pas du programme Life Extension (LIFEX), et devant donc être remplacées par les Type 31. Et le First Sea Lord, l'Admiral Tony Radakin a indiqué que cette mesure « will enable new classes to enter service more quickly. » Comment et dans quelle mesure ? La première Type 31 doit entrer en service en 2027, ce qui donne une idée de l'ampleur de l'effort industriel à fournir afin d'accélérer la cadence pour engager un nouveau programme de six frégates sur la période considérée (2021 - début des années 2030).
Le document affirme, à cette fin, que le budget des constructions navales sera doublé pendant quatre ans pour atteindre un rythme annuel de 1971,22 millions d'euros.
Le programme Mine Hunting Capability (MHC) ne comporte toujours pas fait mention d'un éventuel bâtiment-porteur de ce qui est dénommé Module de Lutte Contre les Mines (MLCM) dans la Marine nationale et qui a été développé dans le cadre du programme MCMM, entre la France et le Royaume-Uni. Il aurait pu bénéficier de l'embarquement de toute ou partie des drones à bord de frégates mais les exigences architecturales paraissent dépasser les possibilités offertes, notamment par les Type 31. Il était attendu que le Landing Ship Dock Auxiliary (LSDA) RFA Lyme Bay (2007 - 2037 ?) puisse servir au soutien d'un groupe de guerre des mines, voire du MLCM, tout en étant stationné dans une base navale de Bahreïn.
Enfin : les destroyers Type 83 devront remplacer ceux de la classe Type 45 à partir du début des années 2030, ce qui pose fatalement la question de la coopération autour du Principal Anti Air Missile System (PAAMS) et d'une potielle future munition qui sera issue de la CSP/PESCO TWISTER (Timely Warning and Interception with Space-based TheatER surveillance) et donc des liens entre Londres et l'Union européenne. À la remarque près que cela suppose que les Type 45, et finalement, ne reçoivent pas de lanceurs Mk41 Strike Lengh et donc pas de RIM-161 Standard Missile 3.
Le déploiement de la Fleet sera remanié, en ce sens que des « OPV » seront basés en avant, c'est-à-dire dans les Caraïbes, aux Falklands, à Gibraltar (« to service both the Mediterranean and Gulf of Guinea ») « and East of Suez in the Indo-Pacific region » (p. 49) : à Oman ? C'est dans la droite lignée quant à la réflexion de le faire avec des Type 23 General Purpose : d'où peut être le désarmement de seulement deux de ces frégates contre les quatre attendues. Il s'agira probablement, aussi, de River batch 2, notamment pour les Malouines et les Caraïbes.
Et il est à se demander s'il faudrait voir, entre les bâtiments basés en avant et le programme Type 32, une influence des réflexions américaines, en particulier celles ayant permis la formalisation de la stratégie Advantage at Sea; Prevailing with Integrated All-Domain Naval Power par l'US Navy, l'US Coast Guard et l'US Marines Corps.
Defence in a competitive age (2021, 76 pages) précise la désignation des menaces, en particulier sur le plan naval plus que dans les autres « domain ».
En ce qui concerne la Chine, le défi adressé par le « systemic competitor » touche à la question de la Liberté, entendue particulièrement ici sous l'angle de la liberté d'action, la liberté du commerce et donc, fatalement, de la liberté de navigation - « from International Humanitarian Law to the United Nations Convention on the Law of the Sea » (p. 11) - afin de protéger « our people, territory, critical national infrastructure and way of life [...] from coercion or manipulation ». (p. 11) Et c'est en cela que « the growth of China’s navy, already the largest in the world, is outpacing all competitors » (p. 9) Il est même précisé que la République populaire de Chine disposera « as many as five aircraft carriers by 2030 as well as up to four light helicopter carriers, and are supported by the growing fleet of destroyers. ». (p. 9)
La Fédération de Russie est présentée implicitement comme une menace à la liberté de navigation et de communication, comme sublimation du fait naval, en raison du « developing significant underwater capabilities, including deep-sea capabilities which can threaten undersea cables ». (p. 9) Il y est question aussi de « developing significant underwater capabilities, including [...] a torpedo capable of delivering a nuclear payload to coastal targets. » (p. 9) Ce qui amène au point fondamental de l'architecture de sécurité britannique dans Global Britain in a Competitive Age: the Integrated Review of Security, Defence, Development and Foreign Policy (2021, 114 pages) : l'équilibre nucléaire militaire et le relèvement du plafond de l'arsenal britannique d'un maximum de 180 têtes nucléaires au milieu des années 2020 (Strategic Defense Review 2010) à 260 têtes nucléaires à l'horizon 2030.
Et la République populaire de Chine toujours exclue de ce champ, malgré le nombre d'analyses concluant à ce que son arsenal est rigoureusement au-delà des 300 têtes nucléaires et est donc en croissance.
Defence in a Competitive Age relève également, comme l'Integrated Review, les stratégies de sanctuarisation agressive et de manœuvre sur le seuil, et ne peut donc proposer une révolution conceptuelle en la matière, alimentant ces faits avec quelques précisions capacitaires comme « The development of long-range precision strike capabilities, combined with increasingly capable early warning radar and integrated airdefence systems, will enable states to contest and even dominate airspace in many areas where the UK will need to operate. » (p. 9) Et les exemples proposés citent nommément tant la République populaire de Chine, au sujet du théâtre Indo-Pacifique, que la Fédération de Russie, avec pour cette dernière la mention que ces capacités sont « a significant threat to the UK’s ability to support our forces and protect our interests in Europe, the eastern Mediterranean and the Middle East. » (p. 10)
Mais cette prose pourrait annoncer des décisions plus spectaculaires que celles contenues dans Defence in a Competitive Age, notamment quant à une refonte CATOBAR partielle, pour opérer des MQ-25 Stingray (Boeing) du programme Carrier-Based Aerial-Refueling System (CBARS) afin de réduire les limites opérationnelles intrinsèques des F-35B en matière de portée, voire totale si jamais le Royaume-Uni devait bel et bien préparer ce chantier prévu à mi-vie dans l'optique d'ouvrir la voie à la navalisation du Tempest (2035 - 2040).
L'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN ou North Atlantic Treaty Organization (NATO) bénéficiera de « our ability to contribute to it a high end warfighting force useable against a peer opponent, will remain central to our policy. » (p. 12) Au profit d'une Alliance atlantique dont le fondement demeure être son article 5, alliance avec les États-Unis voulue par Londres et Paris et dont l'effectivité de l'article 5 repose sur le stationnement d'unités militaires américaines pouvant faire l'objet d'un chantage nucléaire.
Et les engagements britanniques dans l'OTAN, dans la perspective des agissements de la Fédération de Russie, Londres retenait la nécessité « To improve our ability to manage and de-escalate a multi-domain crisis, reflecting the increased intensity of competition from our potential adversaries and the more complex range of routes for escalation, including to nuclear coercion. The UK will run a series of national, strategic-level exercises to test resilience and our ability to navigate crises. We will actively support similar NATO and EU-NATO exercises. » dans Global Britain in a Competitive Age: the Integrated Review of Security, Defence, Development and Foreign Policy (2021, p. 72).
Cela se traduit concrètement sur le plan naval par « A UK CSG will be permanently available to NATO, an embodiment of our unwavering commitment to the defence and deterrence of the Euro-Atlantic area. » (p. 14) Cela conforte, sur le plan interne, la Royal Navy car ses porte-aéronefs STOVL seront donc employés au maximum de leur disponibilité matérielle (80%) afin de fournir en permanence une telle force devant donc participer à la liberté de navigation dans l'océan Atlantique Nord par la maître des mers mais également servir potentiellement au renforcement d'un flanc de l'OTAN. Il est cité nommément que Londres participera par des « contributions to NATO naval groups in the Euro-Atlantic area » (p. 16), ce qui suppose la participation à plusieurs groupes navals et donc de savoir si cela se restreindra aux Standing NATO Mine Countermeasures Group One (SNMCMG).
Et c'est ici qu'il s'agit de placer « our Joint Expeditionary Force (JEF) partners, Denmark, Estonia, Finland, Latvia, Lithuania, the Netherlands, Norway, Sweden and from spring 2021, Iceland. » (p. 20) L'intérêt de cet force essentiellement amphibie pour Londres est de permettre d'apporter à ces membres de l'OTAN une capacité de réponse face à des « sub-threshold competition » (p. 28) et une capacité de gestion de crise. Il serait donc implicitement visé tous les évènements ayant eu lieu depuis l'annexion de la Crimée, voire depuis la Deuxième guerre d'Ossétie du Sud (7 - 16 août 2008) car la Mer demeurait la seule artère, avec l'Air, disponible pour acheminer forces et puissance pour contrer les agissements russes.
Ce qui pose, en creux, la question devenir la force aéromécanisée britannique afin de savoir si sa projection en Europe et dans un cadre otanien se fera exclusivement par moyens aériens et maritimes ou bien si la réduction du format de la British Army sera compensée par un stationnement sur le continent. La Future Commando Force est dimensionnée pour des coups de main, pas pour la prise de vives forces d'une côte défendue.
Un résumé possible:
RépondreSupprimerDans les années 2030-2035 le RN sera au top, promis juré. En attendant, et pour financer ce renouveau, baisse sensible des capacités. Sauf en missiles balistiques/têtes nucléaires. Ne pas oublier: le F35B est parfaitement adapté aux portes-hélicoptères sur-dimensionnés QE2 et PoW.
Quand la RN se réveillera, la Chine tremblera.
Le programme est impressionnant et semble clairement fait pour faire sonner les cordes toujours sensibles des souvenirs impériaux britanniques. En revanche, sa faisabilité financière interroge sérieusement. Serait il possible d'avoir une analyse sur ce point, au regard du coût d'efforts de construction similaires en Europe (Italie, France même..) ?
RépondreSupprimerMadame, Monsieur,
SupprimerBonjour, nous sommes beaucoup à attendre de pouvoir bénéficier de l'esquisse financière complète des mesures énoncées puisque la ventilation des 24 milliards de livres supplémentaires sur les quatre prochaines années ne me semble pas avoir été complètement énoncée.
Les coûts de construction britanniques semblent être légèrement supérieures à la moyenne européenne, la Type 31, par exemple, a un coût unitaire ("TTC") de l'ordre des 600 à 800 M€, en tenant compte de la R&D, des équipements à prélever sur des Type 23 ASW.
Bien navicalement,