Les @mers du CESM


Les @mers du CESM - 19 avril 1944 :

Le cuirassé Richelieu participe au bombardement de Sabang, base japonaise en Indonésie. Le navire français, ayant rejoint l’Eastern Fleet commandée par l’amiral britannique Somerville, prendra part à trois autres opérations visant des bases navales ennemies. Après 52 mois passés en mer, le bâtiment rentre à Toulon le 1er octobre 1944. À nouveau déployé en Asie du Sud-Est l’année suivante, le bâtiment assistera à la capitulation du Japon dans la rade de Singapour le 23 septembre 1945.





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28 mars 2016

GAé : embarquement à bord du NAe São Paulo ?

© Inconnu. Le Naé Sao Paulo (ex-Foch) à quai.
Le porte-avions doit, après un léger glissement de programmation de la fin d'année 2016 au début de 2017, rejoindre une forme afin d'y profiter d'une quasi refonte à mi-vie.  Le Groupe Aérien embarqué (GAé) aura la lourde tâche de trouver les solutions pour sauvegarder ses qualifications. Par réflexe, voire par défaut, les regards se tournent vers l'allié américain alors que l'interopérabilité aéronavale franco-américiane est unique au monde. Pourrions-nous, au moins, tenter de regarder d'autres horizons, par exemple brésiliens ?


26 mars 2016

Augmentation de la poussée du M88 et aéronavale embarquée

© Marine Nationale - Boidec. Un Rafale Marine au catapultage sur le Charles de Gaulle.
L'entreprise Safran se déclare favorable à une augmentation de la poussée du réacteur M88, équipant le biréacteur Rafale, de 7,5 à 9 tonnes avec post-combustion. Une augmentation de la puissance d'un moteur au cours de son service peut apparaître comme logique eu égard à son amélioration continue. Quelles peuvent être les conséquences sur l'intégration et l'emploi du Rafale à bord du porte-avions ? 

20 mars 2016

Le GAn dans la mission Chammal (2015-2016) : de mauvais indicateurs opérationnels ?

Nous donnions notre avis sur l'intérêt de l'engagement du Groupe Aéronaval (GAn) au sein de la mission Chammal pour les années 2015 et 2016. Nous tentions alors de calculer les capacités consommées par le porte-avions et le GAé (Groupe Aérien embarqué). Seul un terrien s'est presque offusqué de l'évaluation chiffrée proposée par nous au titre qu'elle était particulièrement dure, et injuste en raison de la diplomatie aéronavale annexe non-présentée. Pourtant, la communication opérationnelle, proposée aux journalistes depuis le porte-avions à quai à Toulon ou s'étalant sur les comptes de l'état-major des Armées sur les réseaux sociaux, nous semble en décalage, voire paradoxale, entre les moyens mis en œuvre, les objectifs militaires affichés, la justification de l'existence des outils et les passions de l'opinion.

08 mars 2016

Supercarrier, retour vers la norme ?

© Inconnu. Intercepteur J-20 avec soute ventrale en position ouverte.

Nous serions dans une phase de diffusion de la puissance aéronavale entamée dès les années 2000. Les principales puissances maritimes semblent réagir sous l'effet de deux facteurs. Le premier est bien entendu l'évolution de la puissance aérienne à travers les aéronefs dits de cinquième et sixième génération entrés ou destinés à entrer en service. Le deuxième est l'adaptation des outils navals à la mise en oeuvre de ces nouveaux avatars de la guerre aérienne. 

17 février 2016

AEJPT ascendant FOMEDEC exposant pont plat ?

© Inconnu. Aquilon et Fouga CM-175 Zephyr sur le porte-avions Clemenceau (via PMM Belfort).
Le projet FOMEDEC (Formation Modernisée et d’Entraînement Différencié des Equipages de Combat) repose sur la réalisation de la partie française de l'AEJPT (Advanced European Jet Pilot Training), c'est-à-dire le remplacement des Alphajet. Rassemblés, en plus, dans le cadre d'un autre programme, Cognac 2016, qui devait voir arriver l'Ecole de l'Aviation de Chasse sur la base du même nom. En l'état, le retard porterait le tout pour l'année 2018, au plus tôt. L'ensemble pourrait générer 100 millions d'euros d'économie. Mais où est la partie navale ? Une négociation à trois se dessine.

03 février 2016

Renforcer la puissance navale française ? Mariage de raison avec l'Armée de l'air

© Wikipédia. A Long Range Anti-Ship Missile (LRASM) launches from an Air Force B-1B Lancer during flight testing in August 2013.
Les relations institutionnelles entre les forces armées d'une puissance politique sont régulièrement la source de frictions dans l'accomplissement du plan stratégique, tel que conceptualisé par Beaufre. En particulier, les liens régissant les aviations de coopération et les armées de l'air sont particulièrement sensibles. La France n'échappe pas à la règle et nous vous proposons ce questionnement : la frontière liquide mais étanche séparant l'Armée de l'air des missions aéromaritimes n'est-elle pas contre-productive ?

09 décembre 2015

"British Aicraft Carriers - Design, Development and Service Histories" de David Hobbs


Nous avons eu l'extrême privilège de lire ce fabuleux ouvrage. Bien que comparaison ne soit pas raison, il ne peut qu'être l'équivalent britannique d'un ouvrage français trop peu cité : Les porte-avions français / des origines (1911) a nos jours (Francis Dousset, Paris, Presses de la Cité,1996). Dans un cas comme dans l'autre, le bel objet présente l'histoire aéronavale intégrale des ponts plats et des groupes aériens embarqués du pays concerné. Pour les Britanniques, le commander (CF) David Hobbs rend visite à l'histoire aéronavale britannique, source d'innovations et d'expériences riches et nombreuses.

24 novembre 2015

Strategic Defence and Security Review 2015 : les attentes déçues de 2010 exaucées en 2015 ?

 © Inconnu. Les HMS Queen Elizabeth et Prince of Wales respectivement en achèvement à flot et en construction à Rosyth.
Le Prime minister David Cameron rencontrait le Président Hollande le 23 novembre matin, se recueillant devant le Bataclan, tout en dévoilant l'après-midi la Strategic Defence and Security Review (SDSR) de 2015, tant attendue de l'autre côté de l'English Channel. Les commentateurs britanniques reconnaissent dans les annonces deux priorités accordées à la puissance aérienne et aux forces spéciales. La Royal Navy n'est pas en reste car cette SDSR revient sur les attentes déçues en 2010. Cinq années de perdues ? 

19 octobre 2015

"RETREAT FROM RANGE - The Rise and Fall of Carrier Aviation" By Dr. Jerry Hendrix

© CNAS.
Le camarade Philippe relayait sur Twitter une belle pépite qu'il a l'art et la manière de trouver et partager. Ce rapport du CNAS (Center for a New American Security) rédigé par le Dr. Jerry Hendrix est d'un intérêt rare. Et mérite toute notre attention, bien que nous n'ayons pas encore eu le temps de le lire en détail.

26 juillet 2015

Le SCAF ira-t-il sur la galère ?

© Inconnu. The X-47B UCAS first taxied on the deck of the USS Harry S. Truman (CVN-75) during deck handling trials conducted in Nov, Dec 2012.
C'est peut-être l'un des plus importants programmes d'armement, avec la dissuasion nucléaire, tout en étant le moins sujet aux commentaires et analyses dans les médias. Le Système de Combat Aérien du Futur (SCAF) ne vise rien de moins que de préparer la succession du Rafale, l'avion de combat de la France. Le programme Rafale déplace un coût global de 46,4 milliards d'euros (soit 18 porte-avions). Et pourtant, son successeur ne prépare toujours pas complètement l'avenir du vecteur aérien armé en France, voire dans toute l'Europe.

24 juillet 2015

L'échec du premier porte-avions franco-indien (31 janvier 1988 - août 2004)


L'Inde envoyait "en urgence" une demande d'informations (RFI), il y a une semaine, à Lockeed Martin, BAE et DCNS qui devaient y répondre hier. Cet empressement est à relever eu égard au tempo des programmes d'armement indiens. D'autres commentent cette nouvelle étape pour l'acquisition d'un troisième porte-avions/aéronefs en Inde. Proposons modestement un commentaire rapide sur le sort du premier projet franco-indien pour la construction d'un à deux porte-aéronefs en Inde.

24 juin 2015

Le Groupe Aéronaval du Béarn à la poursuite de l'Amiral Graf Spee (5 octobre - 17 décembre 1939)

© Inconnu. Le porte-avions Béarn revêtu de sa peinture "razzle dazzle" probablement en 1939.

Le livre Histoire des porte-avions (Paris, Fernand Nathan, 1980) d'Antony Preston - qui commettait aussi l'Histoire des destroyers (Paris, Fernand Nathan, 1980) et Histoire des croiseurs (Paris, Fernand Nathan, 1981) - réserve quelques surprises à son lecteur français car le fait aéronaval tricolore y est traité. Et à cette occasion nous découvrons un épisode très peu connu où le porte-avions Béarn était engagé au combat.

16 juin 2015

Quelle portée pour le porte-avions ?

© U.S. Navy. Un B-25 décolle depuis l'USS Hornet (CV-8) le 18 avril 1942. L'Hornet participera également à la bataille de Midway (5-7 juin 1942).
"À toutes les époques de la stratégie navale, la disposition d'une capacité d'éclairage, permettant de localiser les flottes adverses, a presque systématiquement été considérée comme cruciale. La gigantesque superficie des mers et océans et la faible taille comparative des flottes (en particulier lorsqu'elles étaient regroupées afin de faciliter les communications entre les bâtiments les composant) imposaient de pouvoir détecter puis pister l'adversaire. Les capacités d'éclairage et de reconnaissance - et les contre-mesures qui peuvent leur être apportées - ne relèvent pas uniquement de l'utilisation des capteurs installés sur les bâtiments d'une flotte qui, au demeurant, peut avoir intérêt à ne pas utiliser ses radars afin de ne pas se faire repérer par l'adversaire. Historiquement, des "piquets" (bâtiments isolés, sous-marins ou bâtiment de surface) ou des écrans ASM et antinavires ont été positionnés en avant de la masse de bataille afin de déterminer l'axe de progression adverse et le volume de forces hostiles. L'éclairage, cependant, est fortement consommateur de forces devant, dès lors, être extraites du corps de bataille principal, certaines sources indiquant que de 15 à 20% des bâtiments britanniques étaient affectés à cette fonction durant la première et la seconde guerres mondiales. Les forces d'éclairage ont considérablement évolué par l'utilisation de sous-marins ou des aéronavales, quoi que les bâtiments de surface restent également utilisés."
Joseph Henrotin, Les fondements de la puissance navale au XXIe siècle, Economica, 2011, pp. 327-328.

15 juin 2015

Quelle salve pour le porte-avions ?


"Au-delà, les forces navales ont également vu diminuer le nombre de coups disponibles dans des missions antinavires, là où les croiseurs de la seconde guerre mondiale emportaient des centaines d'obus de gros calibre. Si la réduction quantitative s'est accompagnée d'une plus grande précision (les taux de coup au but des salves d'artillerie étaient fréquemment inférieurs à 10% durant la campagne du Pacifique), les modèles de simulation développés montrent que, toute choses égales par ailleurs, un léger avantage quantitatif s'avère déterminant voire décisif. De ce point de vue, il est intéressant de constater que les marines russe, indienne et chinoise cherchent de plus en plus fréquemment à doter leurs forces de surface de fortes capacités en missiles antinavires (de 16 à 20 unités). Dans le même temps, les unités de l'OTAN n'emportent plus, généralement, que 8 missiles."
Joseph Henrotin, Les fondements de la puissance navale au XXIe siècle, Economica, 2011, p. 322.

14 juin 2015

Quelle cadence de tir pour le porte-avions ?

© Inconnu. Le CVN-78 Gerald R. Ford.
"L'instrument principal de combat a changé, mais la doctrine est fondamentalement restée la même."
Hervé Coutau-Bégarie, Le problème du porte-avions, Economica, 1990, p. 22

Le porte-avions, à bien des égards, a remplacé le cuirassé dans les marines de guerre, tant du point de vue opérationnel, le navire autour duquel s'articule toute la flotte, que sous l'angle symbolique puisqu'il incarne l'empire des mers. Les contraintes pesant sur la vitesse du porte-avions sont différentes du celle du cuirassé en ce sens que la batterie principale, le groupe aérien embarqué, est par nature plus véloce que n'importe quel navire existant, là où le navire de ligne devait pouvoir engager un adversaire ou dérober devant lui.

13 juin 2015

Quelle vitesse pour le porte-avions ?


© Inconnu.
"Ce n'est pas tant la vitesse de point d'un navire de la flotte qui compte mais bien la vitesse moyenne qui peut être tenue par l'ensemble des bâtiments, permettant de manœuvrer un dispositif homogène et de couvrir mutuellement toutes ses composantes. C'est là, par exemple, tout l'enjeu de la mise au point des propulsions nucléaires pour les navires de surface chargés de la protection des porte-avions américains, dont la vitesse était gage d'une manœuvre stratégique plus rapide."
Joseph Henrotin, Les fondements de la puissance navale au XXIe siècle, Économica, 2011, pp. 320-321.

Une des réflexions pouvant intéresser l'amateur des questions aéronavales à partir du livre phare d'Hervé Coutau-Bégarie, Le problème du porte-avions (1990, Economica), concerne la vitesse du porte-avions. Abordant celle prévue pour le Charles de Gaulle, il la justifie car ce bateau était alors considéré comme "bien trop lent".

11 juin 2015

Coque de Grand Navire Standardisée 200, 220 et 280

© Eric HouriLe Vladivostok (premier plan) et l'avant du Sébastopol en 2013.
Nous ne sommes pas allés au bout de notre démarche quand nous proposions une coque commune aux FLOTLOG et PA2/PA3. Pourquoi ne pas poser tout simplement la question de la construction en série des grandes unités de surface de la Royale ? René Loire pensait pour son Frappeur à une construction modulaire où poupe et proue, dont les organes de direction et de propulsion, viendraient encadrer des modules évolutifs. C'est une piste qui nous inspire.

06 juin 2015

Jumboïsation des coques des FLOTLOG et PA2/PA3 ?


La flotte programmée dessinée à grands traits nous montrait la succession des programmes de renouvellement de la Marine nationale pour sortir les flottes des deux premiers tiers du XXIe siècle. Nous nous laissons aller à une hypothèse pour sortir les porte-avions français de deux hypothèses peu agréables. La première (2020-2025) est l'éventuelle commande orpheline d'un deuxième navire qui aurait peu en commun avec son devancier. La deuxième (2030-2040) est celle, toujours hypothétique, d'une commande couplée de deux unités pour remplacer et compléter le Charles de Gaulle. Il y a la possibilité de marier deux programmes sur la base d'une même coque : FLOTLOG et PA2/PA3.

10 février 2015

2015-2022 : résurgence du porte-avions ?


http://www.clbh.co.uk/wp-content/uploads/2011/08/HF_QE0001.jpg 
© Inconnu. Futur proche ? Les Queen Elizabeth et Illustrious (nouveau nom de baptême proposé en lieu et place du Prince of Wales).

La France décidait en 1986 puis 1994, 2007 et 2011 d'agir mieux que tout le monde en renouvelant à moitié sa composante aéronavale. Sorte de French touch dans l'art de la guerre aéronavale dans le monde, il ne sera pas nécessaire de revenir sur le pourquoi du comment le budget de l'Etat alimente autant un second porte-avions imaginaire sans cesse amélioré au fil des années.


09 février 2015

MAPL : 1 + 1 + 2 porte-avions


http://images.china.cn/attachement/jpg/site1002/20121023/001aa0bab90b11f0bd5202.jpg 
© Inconnu. Le porte-aéronefs chinois qui aurait été en exercice NRBC en 2012.

L'information est à recherchée dans les sources ouvertes, ces dernières constituent la plus grande réserve de cette matière première. En tous les cas, c'est l'une des rares manières de procéder quand nous n'avons pas accès à un service de renseignement. Ce serait donc par le fait d'un élu trop heureux et/ou maladroit que nous aurions pu apprendre la construction d'un porte-avions de conception nationale en Chine.